
Sept prix Nobel d’économie exhortent la France à adopter un impôt sur les ultrariches
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20 avril 2020, par
L’annonce d’une rentrée à compter du 11 mai, 14 mai à La Réunion est une véritable énigme pour nous tous, car dans quelles conditions cela se fera-t-il ? Tout le monde l’ignore. Pourtant M. Macron a consulté durant plusieurs jours, et nous aurions pu nous attendre à une réponse plus réfléchie et moins « trumpienne ».
Cette annonce publique impose à tous les acteurs de l’éducation nationale d’être prêts en temps et en heure pour accueillir à nouveau les élèves par un système de rotation extrêmement flou dont les contours ont du mal à être définis par nos autorités.
Malgré les diverses recommandations faites, notamment par l’OMS, M. Macron a décidé de lier le déconfinement du pays et l’ouverture des écoles, ce choix s’inscrit donc dans le primat donné à l’économie au détriment du maintien de la sécurité et de la vie et risque de réduire à néant tous les efforts consentis.
Alors que depuis le début de l’épidémie, les services de l’Etat ont fait preuve d’un manque d’efficacité patent : absence de masques, de tests, difficultés à prendre en compte le phénomène… Ce sont ces mêmes responsables de l’Etat qui vont organiser le retour en classe et nous imposer des directives, non pas dans un but de respect sanitaire mais dans l’objectif d’obéir eux-mêmes aux injonctions ministérielles puis présidentielles.
Après la fracture scolaire, va être ainsi créée la fracture sanitaire ; en effet, le respect des gestes barrières protecteurs au premier chef, ne sauront être mis en œuvre dans les écoles, de part le nombre d’élèves dans des écoles qui contiennent parfois 30 classes et du fait qu’aucune garantie véritable n’est apportée concernant les masques en nombre suffisant et les gels hydroalcooliques, la prise de température…
Ceux qui pourront choisir d’envoyer leurs enfants à l’école le feront : ils n’enverront pas leurs enfants ; ceux qui ne pourront choisir pour de nombreux motifs : logements exigus et usure liée au déconfinement, reprise du travail, peur du déclassement... les enverront.
Nous passons alors à une véritable fracture sanitaire, peut être (la loi des grands nombres) pour un élève ou plus probablement au sein de la famille de cet élève. La circulation du virus par le biais de nos élèves va être facilitée et anéantir tous les efforts consentis, les pays qui sont parvenus à contenir cette épidémie n’ouvriront leurs écoles qu’après, bien après quand un maximum de garanties seront effectives.
En outre, les enseignants devraient selon ce postulat d’une rentrée fixée au 14 mai 2020, jongler entre le télétravail et l’accueil de certains élèves, choisis sur quel critère on l’ignore mais ce double travail totalement inacceptable sera-t-il récompensé par des décès ?
Le bureau du Saiper Udas
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