
Désaccord entre les canniers et les usiniers, toujours pas de date pour la récolte
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4 mars 2006
1) Il nous paraît indispensable de réserver l’application des traitements anti-moustiques (en particulier chimiques) aux personnels spécialisés et formés pour que les protocoles et les dosages soient scrupuleusement respectés, y compris lors des traitements des déchets résiduels (fond de cuve et contenant).
2) Il nous paraît impératif de prévenir le public avant le passage des équipes chargées de la démoustication et, au minimum, de signaler que les lieux ont été traités (tract, autocollant, affiche ...). Cette information devrait, à notre sens, rappeler la date de traitement et les recommandations à suivre après un traitement.
3) Effets sur l’environnement des pratiques actuelles :
a) Nous demandons une évaluation approfondie des conséquences des traitements.
De notoriété publique, des espèces non ciblées (reptiles, oiseaux et autres insectes) ont été victimes des opérations de démoustication.
b) Nous demandons l’établissement d’un protocole spécifique pour les zones renfermant des espèces protégées (en particulier lézard vert de Manapany et lézard vert des Hauts).
Nous tenons à vous rappeler l’existence de nombreuses espèces indigènes et endémiques et en particulier l’existence du lézard vert de Manapany dont le seul biotope connu est la zone littorale Sud. Cette espèce est protégée par arrêté préfectoral. La répartition de cette espèce a été cartographiée, il y a environ 10 ans ; le document est très certainement disponible à la D.I.R.E.N.
L’enjeu est d’éviter la disparition des espèces à cause des opérations de démoustication.
c) Nous demandons l’évolution des protocoles de démoustication.
o Les procédés mécaniques efficaces et ayant des impacts faibles sur l’environnement pourraient être privilégiés.
o L’usage des produits et des méthodes anti-moustiques les plus spécifiques devrait être recherché de préférence à ceux provoquant des dégâts incontrôlés sur la faune, la flore et la population.
o Les zones naturelles (forêts) ne devraient pas faire l’objet de traitement chimique. Les ravines et rivières constituent pour la plupart des zones refuge pour la biodiversité, aussi les traitements, s’ils s’avèrent nécessaires, devraient s’adapter à ce contexte particulier (lutte contre les gîtes larvaires repérés ).
o Les ressources en eau potable devraient être protégées.
4) L‘avenir :
La lutte contre les moustiques, vecteur de nombreuses maladies est un travail de longue haleine. Aussi, avant de pérenniser les méthodes actuellement employées, une évaluation nous paraît indispensable.
D’ores et déjà, il apparaît que :
- pour améliorer l’efficacité de la lutte, des connaissances supplémentaires sont nécessaires et par conséquent la recherche devrait être une priorité.
- pour obtenir la participation éclairée de la population, l’information doit être constante et pertinente. Elle pourrait passer par un programme d’éducation populaire spécifique donnant des informations sur les moustiques, les maladies associées et les gestes de prévention.
Pour faire court, nous avons enlevé les exemples qui illustraient chaque point.
De plus, par mail, la SREPEN a envoyé à ses adhérents les conseils qui relèvent du bon sens, de l’éco-citoyenneté et de la cohérence entre éthique et comportement :
- Privilégier les moyens de lutte "mécanique" anti-moustiques ;
- Utiliser les protections domestiques et individuelles ;
- En tant que particulier, ne pas utiliser de traitement chimique chez soi ;
- Si vous êtes concernés par les opérations de démoustication, demander les informations sur les produits utilisés, les risques, les dosages et les effets recherchés. Faire part de vos opinions et craintes : c’est votre droit !
- Signaler à l’association et au numéro vert de la Préfecture, les dysfonctionnements et anomalies que vous constatez lors des opérations de démoustication.
La Présidente
Christelle Payet
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