Démoustik a nou, mé intoksik pa nou

2 mars 2006

Nous, citoyens, nous sentons désinformés et confrontés à des événements inquiétants concernant aussi bien l’épidémie que la lutte contre le chikungunya. Le larvicide utilisé dans le cadre de la lutte serait depuis peu le Bti, produit bio. Mais n’oublions pas que la lutte chimique contre les moustiques adultes continue, et avec elle nombre d’interrogations : quelle efficacité, quels dangers, quel impact sur notre santé et sur l’écosystème à court, moyen et long terme ? Nous observons les effets préoccupants de ces produits sur l’Homme, les insectes et animaux non visés. Nous entendons des personnes tirer la sonnette d’alarme et d’autres qui tentent de nous rassurer. Nous sommes en droit de réclamer que soient rendues publiques, au plus vite, des études sur l’efficacité et l’impact de la lutte chimique. Exigeons des informations. L’état d’urgence ne doit justifier aucune dérive, toutes les précautions sont nécessaires pour que nous n’ayons pas à souffrir des conséquences graves de la dispersion de ces produits au sein de nos domiciles, dans les lieux publics et dans l’environnement naturel. Oui à la démoustication, oui à la lutte contre la maladie, mais non à l’intoxication. Nous invitons les lecteurs intéressés à nous joindre pour un rassemblement pacifique de citoyens libres le samedi 4 mars à partir de 11 heures sur le front de mer de Saint-Paul, vers le boulodrome. Nous leur demandons de prévoir un vêtement blanc et un pique-nique. Agissons avant qu’il ne soit trop tard.

Des citoyens


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