
Louis Georget BOYER : la voix créole de la peinture s’est tuée
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7 juillet 2021, par
« Il est bien évident que la diminution de la combustion effrénée du charbon, des hydrocarbures, de l’uranium, etc. est la priorité mais il ne faut pas oublier les concentrations de constructions humaines qui font trop appel au béton, au métal, au goudron, etc. alors que l’on sait aujourd’hui construire autrement »
On ne va pas faire comme pour le Covid, faire peur pour obtenir un résultat. L’histoire de l’humanité nous démontre que ce n’est pas la bonne méthode. Pour obtenir un résultat durable, il ne faut pas contraindre, il faut convaincre. Et, que ce soit pour le virus ou pour le climat, on est loin du compte. Pour être poli, je dirais simplement que l’on se fout du monde. Il faut croire que le pouvoir de certains leaders ou décideurs, leur ait monté à la tête. Habitués depuis tout petit aux vitesses pharamineuses de la spéculation et du toujours plus, ils ne comprennent plus les lenteurs biologiques et humaines. Et, ce qui est beaucoup plus grave, ils assimilent cette lenteur au mépris qu’ils ont de cette masse humaine qu’ils ne parviennent pas à manipuler aussi vite que les sommes colossales de la spéculation mondiale. Même si je reste persuadé que seule une gouvernance mondiale vertueuse soit capable de nous extraire du merdier dans lequel nous sommes, la sagesse populaire a bien raison de se méfier d’une gouvernance fondée sur le mépris du peuple.
Les puissants ne mentent jamais, ils manipulent. On ne vous dit jamais que les concentrations humaines dans des villes inhumaines bétonnées à l’excès, où le végétal est absent et qui sont parcourues de routes goudronnées et noires, sont de fantastiques accumulateurs et émetteurs de chaleur. On préfère vous culpabiliser en vous disant que vous prenez trop souvent l’avion. On vous dit que vos voitures et vos usines envoient dans l’atmosphère un mur de verre à l’intérieur duquel nous allons tous crever mais on oublie de vous dire que notre planète baigne dans un espace intersidéral glacial et que, Dieu merci, certains mouvements atmosphériques (les cyclones en particulier), percent régulièrement ce mur de verre et rétablissent, au moins en partie, les équilibres thermiques de notre planète que nous perturbons gravement.
La vérité est toujours plus nuancée mais le peuple est tellement couillon qu’il vaut mieux lui faire peur. Après l’esclavage des corps, c’est l’esclavage des esprits qui semble régner aujourd’hui.
En réalité, les décideurs eux-mêmes se sont rendu compte de leur bévue. Vous aurez sans doute remarqué que l’on parle de moins en moins de réchauffement climatique et de plus en plus de dérèglement climatique. Ce n’est pas tout à fait la même chose. Au sein de notre association, nous parlons depuis longtemps de bulles de chaleur générées par l’activité humaine. Curieusement, c’est tout récemment (à la faveur de la canicule canadienne) que ce terme est apparu sur la scène médiatique. Quelle est donc notre interprétation du phénomène ? Contrairement à beaucoup, nous avons lu le rapport du GIEC. Et, malgré l’épaisseur du document, nous sommes restés sur notre faim. Comme disent les statisticiens, il nous a semblé que le niveau d’incertitude des mesures était supérieur aux valeurs de réchauffement annoncées. Autrement dit, tout dépend de l’endroit où se trouve la station de mesure. À quelques mètres près, on peut avoir de très grandes différences de températures. Ceux qui, en pleine canicule, sur une place bétonnée, sont passés sous un manguier, me comprendront. On peut donc supposer que l’une des origines du réchauffement mondial moyen mesuré, serait dû au fait que, au cours du temps, certaines stations de mesure se sont retrouvées entourées de bâtiments ou de surfaces bétonnées, et donc surchauffées.
D’où viendrait alors ce que tout le monde peut constater, un dérèglement un peu anarchique des températures ?
Tout le monde le sait, même si existent ces fameux vents dominants, l’atmosphère est un milieu essentiellement mouvant. Les bulles de chaleur qui se produisent au-dessus des concentrations urbaines ou industrielles, ne restent donc pas en place et, c’est le cas de le dire, se déplacent au gré du vent. Et, lorsque, au hasard des migrations atmosphériques, deux bulles de chaleur se rencontrent, on assiste localement (comme au Canada récemment) à une canicule exceptionnelle. Par ailleurs, on sait aussi que la circulation de l’air autour du globe, ne connait pas les frontières. Et, il est bien évident que lorsque l’une de ces bulles de chaleur rencontre un glacier ou une banquise polaire, les dégâts sont considérables.
Ainsi, les solutions pour lutter contre ce phénomène thermique, apparaissent-elles beaucoup plus clairement. Il est bien évident que la diminution de la combustion effrénée du charbon, des hydrocarbures, de l’uranium, etc. est la priorité mais il ne faut pas oublier les concentrations de constructions humaines qui font trop appel au béton, au métal, au goudron, etc. alors que l’on sait aujourd’hui construire autrement. Et si, de surcroît on recouvre nos immeubles d’une végétation adaptée, si l’on fait davantage entrer le végétal dans les villes, alors, avec l’aide de Dieu et des cyclones, il ne semble pas impossible de gagner cette guerre vertueuse contre les dérèglements climatiques que la tribu humaine a elle-même généré.
François-Michel Maugis
Président de l’association Énergie Environnement
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