
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
9 mai 2003
Ce mardi 6 mai 2003, des milliers de manifestants ont bravé la pluie, la route glissante et l’état de vigilance cyclonique : ils ont négligé qu’ils étaient pour la plupart en vacances bien méritées après trois semaines de grèves, pour venir défier sur ses terres le sénateur-maire Virapoullé et lui botter énergiquement le train. Rarement M. Virapoullé aura reçu un tel camouflet, terré dans sa mairie, encerclée par près de 10.000 défenseurs du service public d’Education.
Personne n’avait oublié la mauvaise foi et l’absence de sérieux des "arguments" utilisés depuis des semaines par le sénateur de Saint-André pour accabler de sarcasmes les grévistes et défendre une réforme dont ni les personnels, ni les parents ne veulent.
Comme à son habitude, M. Virapoullé - sentant le vent tourner - avait mis de l’eau dans son vin. Mais trop tard : parents, étudiants et personnels du service public d’Education sont venus sous ses fenêtres lui signifier leur colère et leur mépris. Car si jamais la décentralisation se faisait telle que la veut actuellement le gouvernement, cela voudrait dire que ce droit sacré qu’est le droit à l’Education relèverait demain de la "compétence" d’assemblées dirigées par des politiciens de l’acabit d’un Virapoullé. Quel parent, quel enseignant ou quel étudiant est assez inconscient pour vouloir ça ?
C’est pourquoi la tranquille détermination des manifestants en plein congé scolaire montre qu’il y a encore possibilité de faire reculer le gouvernement en faisant pression sur les élus de la majorité gouvernementale de l’île, élus dont le soutien à la politique actuelle devient bien discret.
Les enseignants du privé, maîtres sous contrat avec l’Etat, donc étroitement associés à la mission de service public, syndiqués ou non, étaient présents à Saint-André auprès de leurs collègues du public, comme ils l’ont été depuis plusieurs semaines et même le 21 février pour la venue du Premier ministre, qui se souviendra longtemps de l’accueil des Réunionnais.
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