
Assemblée générale de la section PCR de Sainte Suzanne
2 juillet, parC’est dans une ambiance chaleureuse avec un état d’esprit fraternel que les délégués de la Section PCR de Sainte-Suzanne se sont réunis en (…)
12 octobre 2010
Ce film qui transporte les foules (deux millions d’entrées en quatre semaines), je l’attendais avec impatience. Enfin, j’ai pu aller voir cette tragédie historique portée à l’écran du cinéma Cambaie à Saint-Paul et je n’ai pas été déçu.
J’avais été bouleversé, meurtri, lorsque j’avais appris l’assassinat de ces moines de Tibhirine. Le monde entier a hurlé de douleur. Quelques-uns sont restés silencieux, muets de stupeur. Auraient-ils dû quitter cette Algérie qui n’était pas leur pays, son histoire troublée qui n’était pas la leur ? Ils y sont restés. Leur monastère n’était pas interdit d’accès. Avec eux, les fondamentaux de la vie monastique demeurent présents. Le grand public apprécie cette existence qui alterne vie communautaire, prière et travail.
Le film les présente s’activant dans leur jardin, vendant leurs produits sur le marché local. Ils prient régulièrement dans leur modeste chapelle. Leur rythme de vie séduit par sa simplicité. Pour autant, le film ne cherche pas à embellir la vie monastique. Ils se réunissent souvent, et surtout depuis qu’ils sont menacés d’expulsion, voire de mort. Ils ont peur. Ils pensent peut-être à partir, mais la prière et la foi qui les animent les décident à rester.
Xavier Beauvais ne filme jamais les moines comme des martyrs, mais comme des humains fidèles à leurs vœux.
Des intégristes de tous bords viennent les voir. Sans problème, le médecin-moine soigne les blessés, les terroristes. Ainsi le Père supérieur (Christophe Lambert) arrive à faire prendre conscience de l’importance de Noël pour les chrétiens. Ils se donnent une poignée de main. Chacun respecte la religion de l’autre. Les bons moines trappistes français vivent en harmonie avec les musulmans algériens, et ce, malgré le danger et par fidélité envers une population amie et déshéritée. Ces moines ne cherchent pas à convertir, mais simplement à vivre paternellement en frères avec ces Algériens frustes et abandonnés par leur État défaillant.
Ce film arrive à point. Étienne Senhier le reflète bien en écrivant : « C’est un autre rapport entre l’islam et le christianisme, très éloigné du choc des civilisations. Il ne s’agit pas d’un film sur le dialogue islamo-chrétien ».
Cette mère de famille très engagée dans la rencontre des cultures, Mehrézia Maiza, est allée voir le film deux fois déjà et compte bien y retourner.
N’empêche que l’assassinat des moines de Tibhirine, ces martyrs modernes, victimes de la barbarie de la guerre, laisse un goût amer aux chrétiens du monde entier. Qu’on le veuille ou non, ce film reflète bien l’histoire d’un dernier épisode de la guerre d’Algérie. La mort n’appartient pas à l’Homme. Qu’on cesse une bonne fois pour toutes de s’entre-tuer pour les idées que l’on défend ! Le film ne montre pas la tuerie… et pourtant.
C’est à juste titre que le jury lui a attribué le Grand Prix du dernier Festival de Cannes. Il succède à… “Une prophète” de Jacques Audiard !
Marc Kichenapanaïdou
C’est dans une ambiance chaleureuse avec un état d’esprit fraternel que les délégués de la Section PCR de Sainte-Suzanne se sont réunis en (…)
Nou la di lotro-zour : Tikarl-la in marmay la teknik, Tikok : in marmay lé plis poèt-poèt ! Sa lé bon, mé soman, l’inn konm lot i pé fé gingn aou (…)
Mézami fitintan lo mo « dékonèr » lété konm i di in galissism pars li té pliss in mo la lang franssèz popilèr la rante an missouk dan la lang (…)
Les 132 régions européennes de la coalition "EUregions4cohesion" rencontrent les vice-présidents exécutifs de la Commission Européenne, Raffaele (…)
C’est avec stupéfaction et colère que nous découvrons la volonté du gouvernement de faire des économies sur la prise en charge des affections de (…)
Le 16 juin 2025, le Tribunal administratif de Paris a suspendu en référé l’arrêté du 26 février 2025 ordonnant le blocage de 17 sites (…)
Les cours du pétrole ont connu une nette hausse à partir de la deuxième quinzaine du mois de juin, portés par l’extrême tension au Moyen-Orient et (…)
Dans les départements d’outre-mer, près d’une femme sur deux qui devient mère ne vit pas en couple, configuration familiale bien plus fréquente (…)
Mézami, mon bann dalon, mi panss zot i rapèl la mortalité, laba dann Moris, lo gran kiltirèl épi politik Dev Virashwamy ; li lé mor na pwin lontan (…)
Dan noute kiltir popilèr néna bonpé kozman pou dir sa la éspass dann tan lontan… Mi koné pa pou koué, mé mwin néna dan l’idé k’ni viv in pé an (…)
La dette française atteint 114% du PIB au premier trimestre, soit près de 48.800 euros par Français. De fait, des crédits initialement prévus « ne (…)
Messages
12 octobre 2010, 09:01, par laurence
Quelques précisions en marge de ce magnifique film :
Le réalisateur s’appelle Xavier Beauvois (et non Beauvais) et l’acteur qui joue Christian est Lambert Wilson (et non Christophe Lambert).
Par ailleurs, si tu es libre de ta conclusion, il faut quand même savoir que la guerre civile des années 1990 pendant laquelle les moines ont été assassinés (parmi 20 autres chrétiens) fut une guerre d’abord entre algériens : 150 000 d’entre eux sont morts dont une centaine d’imams. Il ne s’agit donc plus du tout du même contexte que la guerre d’indépendance.