
La vérité lé tétu ! i pé pa tourn ali lo do kontinyèlman !
4 juillet, parMézami, mon bann dalon, si in zour in listorien i désside rakonte anou bien konm k’i fo listoir La Rényon, mwin lé sirésèrtin li va parl anou (…)
7 avril 2016
Aujourd’hui, jeudi 7 avril 2016, nous célébrons la Journée Mondiale de la Santé partout dans le monde.
La santé : notre bien le plus précieux, auquel chacun d’entre nous doit apporter la plus grande attention. La santé : un capital économique qui doit s’entretenir - car être malade coûte de l’argent, mais aussi un bien fragile, parfois irréparable. Il est urgent de prendre conscience que la santé n’est pas uniquement l’affaire des médecins et des professionnels, loin de là. C’est l’affaire et la responsabilité de tous, en permanence, et non seulement à titre individuel, mais aussi au niveau collectif.
Les familles ont une responsabilité primordiale dans le maintien du capital santé de leurs enfants. Ils doivent veiller à ce qu’ils restent bien-portants, et leur transmettre un certain nombre d’habitudes en matière d’hygiène et d’alimentation qui les guideront tout au long de leur vie. De manière globale, elles encouragent les comportements favorables tout en bannissant les excès. Mais au-delà de la cellule familiale, c’est aussi l’ensemble des composants intervenant dans notre environnement qui jouent un rôle sur notre santé : notre logement, notre territoire, notre éducation, ce que l’on consomme… Tout interagit sur notre santé. Tout le monde joue un rôle plus ou moins conséquent.
Ce 7 avril 2016, le thème de la Journée Mondiale de la Santé est le diabète. Une maladie bien connue sur notre île, qui enregistre des records nationaux dans les taux de prévalence. Le diabète fait partie de ces maladies chroniques : les ODHIR (Obésité, Diabète, Hypertension, Insuffisance rénale). La sensibilisation de la population est indispensable pour permettre une meilleure connaissance des causes et des liens qui unissent ces maladies. Mais nous savons aussi que l’environnement joue un rôle particulièrement décisif dans leur apparition. Ainsi, au-delà des soins médicaux, c’est toute notre société réunionnaise qui doit prendre conscience de son implication et de sa responsabilité dans la propagation de ces fléaux. Nous pourrions même aller plus loin et porter une ambition commune : faire de La Réunion une Ile Santé.
L’accès à la santé demeure très inégalitaire sur notre île, non seulement par rapport à l’hexagone, mais aussi au sein de notre territoire. Le récent rapport de Monsieur Victorin Lurel, « Egalité réelle Outre-Mer », remis au Premier Ministre le 15 mars dernier, le rappelle. Mais au-delà des analyses et des chiffres, il s’agit désormais de passer d’un programme à la réalité. La création d’un label, « La Réunion Ile Santé », porterait et valoriserait l’engagement nécessaire à l’amélioration de la situation. Et puisque c’est tout notre écosystème qui a favorisé l’émergence et la propagation des ODHIR sur notre île, c’est bien tout notre écosystème qui doit se mobiliser pour inverser la tendance. Les acteurs publics, économiques, sociaux, éducatifs… Nous sommes tous concernés !
Marie-Rose Won Fah Hin, Directrice générale de l’Aurar
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