Dimanche : à Saint-Leu votons tous massivement « NON » !

9 juin 2016

Assez de faux prophètes qui promettent des emplois, si peu en réalité, pour enrichir en fait quelques privilégiés. Comment faire croire que cette carrière créera soixante-dix emplois locaux ? Sur la NRL, là aussi, seuls 700 travailleurs expatriés, mais bien sûr également locaux, auraient été recrutés au lieu du double promis ! Bouygues et Vinci se frottent les mains, non seulement ils contrôlent le marché réunionnais avec leurs filiales SCPR, SBTPC, GTOI mais ils accourent déjà avec leur propre personnel.

Quant à la santé des populations qui seront inévitablement contaminées par les poussières, quelle vie restera-t-il pour les enfants et quelle retraite pour les plus âgés ? Les vents remontant du sud ou longeant la côte par le nord n’épargneront ni le territoire des Avirons ni celui de Saint Leu.

Alors que resterait-il du site si Bois-Blanc devenait une carrière ? À l‘image de celles déjà anciennes des Lataniers ou de Cambaie, soit un immense trou béant, sans la restitution du paysage naturel pourtant encore assurée à grands cris. La télévision et la presse, avec leurs photomontages, nous ont montré l’ampleur des dégâts qu’une telle carrière ferait sur le site de Bois-Blanc. Vont-ils demain remplir l’énorme trou avec des déchets ? Monsieur Fouassin, président de l’IRT devrait davantage se mobiliser pour défendre notre côte touristique.

Puisqu’il est encore possible de réorienter la NRL sur un tracé terrestre tout en s’appuyant sur les chantiers existants, cette carrière n’est pas indispensable ! D’ailleurs la Région anticipe déjà la victoire du « NON » au référendum.

Il reste à la population de Saint-Leu de le lui confirmer en votant massivement « NON ».

François Payet, architecte


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