
Un effort supplémentaire de 5 milliards d’euros nécessaire cette année
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12 septembre 2003
Onze septembre 1973 au Chili. Dès le premier jour du putsch mené par les militaires contre le président Salvador Allende, la répression contre les militants de gauche a été impitoyable : arrestations en masse, tortures, exécutions sommaires ; des milliers de personnes sont mortes ou ont "disparu". Pourtant, cette répression sanglante qui a suivi le coup d’État ne fut que l’aspect le plus visible de la dictature : une fois dissous le parlement, les municipalités et tous les corps démocratiquement élus, une fois interdits les partis politiques et les syndicats, bannis ou assassinés leurs dirigeants, interdits le droit de grève et celui de manifester… alors la voie était libre pour imposer un nouveau modèle économique. Les économistes issus de l’École de Chicago, partisans d’un modèle "pur" d’économie de marché, cherchaient un pays cobaye pour expérimenter leurs recettes. Ce fut le Chili, pays normalisé par la terreur et la répression, où les mesures les plus anti-sociales pouvaient être testées sans risque de contestation ou de révolte.
C’est ainsi qu’au Chili tout a été privatisé : assurances et banques, hôpitaux et services de santé, lycées et collèges, etc… Les caisses mutuelles ont été fermées (à l’exception de celle des forces armées). Grâce à cette révolution militaro-libérale menée en un temps record, toute l’économie chilienne est passée aux mains des groupes financiers liés à la droite la plus rétrograde et aux intérêts nord-américains.
Le Chili a été le premier pays au monde à avoir expérimenté directement les mesures néo-libérales qui par la suite se sont propagées comme la peste partout dans le monde : Grande Bretagne de Thatcher, Pérou de Fujimori, Argentine de Menem, France de Chirac/Raffarin…
Onze septembre 2003. Trente ans après le coup d’État de Pinochet, les classes populaires chiliennes subissent encore le contre-coup de l’assassinat d’un gouvernement démocratiquement élu. Certes, depuis 1990, la démocratie est officiellement revenue ; mais le pouvoir est toujours détenu par les classes possédantes. Le "miracle économique" vanté par la Banque Mondiale, le FMI (Fonds monétaire international) et l’OMC (Organisation mondiale du commerce) ne concerne qu’une petite partie de la population : 10% de la population se partagent 41% des revenus. Derrière les chiffres de la croissance - les taux chiliens sont effectivement les plus élevés du continent sud-américain -, se cachent pour la grosse majorité de la population de dures réalités : chômage de masse - pauvreté (1 Chilien sur 5 vit avec moins de 3 euros par jour) - démantèlement des services publics et des politiques sociales.
Le 14 août 2003, l’Agence France Presse publiait une dépêche nous informant que le Chili avait vécu la veille « sa première grève nationale depuis la restauration de la démocratie, il y a 13 ans… La grève est organisée par la Centrale Unitaire des Travailleurs …contre les abus patronaux, pour la dignité des salariés et pour humaniser l’économie de marché… Selon le responsable de la CUT, les richesses doivent être mieux distribuées parce qu’ici ceux qui se l’approprient sont les transnationales, les multinationales, les grandes chaînes et les riches ».
30 ans après le coup d’État de Pinochet - soit après 30 ans de politique économique néo-libérale -, la répartition des richesses que l’Unité Populaire dirigée par Salvador Allende avait essayé de modifier au profit des classes populaires est devenue la plus inégalitaire du monde.
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