
56% des Français pour la censure du gouvernement Bayrou
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16 août 2010
Emportés par le tourbillon de la dernière élection présidentielle, nous n’avons pas prêté suffisamment attention au grand changement qui était en train de se produire pendant la campagne, d’autant que les médias n’en avaient pas parlé. Insensiblement, on est passé de la devise de la République : Liberté, Égalité, Fraternité à celle de Vichy : “Travail, Famille, Patrie”. C’est avec la première pourtant que Ségolène Royal avait fait une entrée fracassante, — qui lui avait valu une large part de son succès — en tentant de la faire descendre des frontons des bâtiments publics où on l’avait reléguée pour lui donner une traduction plus concrète avec la « démocratie participative » et les « jurys de citoyens ». Mais elle n’a pas réussi à convaincre le plus grand nombre en raison de la ténacité d’un rival redoutable puissamment aidé par les médias, à cause du manque de soutien de certains de ses propres camarades qui n’ont jamais accepté qu’elle fût choisie comme candidate et sans doute aussi de la banalisation même du mot République qui ne dit plus rien à beaucoup. Comme l’écrivait le père Jean Cardonnel qui en était choqué et même scandalisé : “dans les structures mentales et sociales des Français, la République” n’est que “postulée, présupposée — pire : sous-entendue”.
Le tournant s’est effectué d’autant plus facilement que la devise : “Travail, Famille, Patrie”, paraissait répondre le mieux à une tradition bien ancrée chez nos compatriotes et qui est toujours dans l’air du temps. Cette tradition, perpétuée par la plupart des hommes politiques, de droite comme de gauche, fausse la ligne du Parti socialiste, comme elle dénature la social-démocratie. Nicolas Sarkozy semblait bien inspiré quand il faisait référence à Léon Blum pour tenter de masquer son profil de droite et mieux faire avaliser son programme économique et social qui, sous des dehors modernes, s’inspire des vieilles recettes de Mrs Thatcher.
La vérité éclate aujourd’hui que la crise financière met à nu les vices du système capitaliste, baptisé mondialisation. Et devant les difficultés engendrées, la dégradation du climat social, les révélations qui éclaboussent des membres de son gouvernement, sa baisse de popularité dans les sondages, le candidat de droite devenu président de la République n’a plus qu’à ressortir intégralement toutes les thèses de l’extrême droite.
On voit mieux aujourd’hui le lien entre la création du ministère de l’Immigration et de l’Identité Nationale, la reprise du mot d’ordre “La France, on l’aime ou on la quitte”, la chasse aux sans-papiers jusque devant les écoles, l’abolition de l’ordonnance de 1945 protégeant les mineurs, la défense de ceux qui « se lèvent tôt » contre les « profiteurs » et les « assistés », le “dérapage” sur les origines génétiques de la pédophilie et du suicide, l’obsession du tout sécuritaire dans sa vision de la société et les mesures les plus récentes prises contre la délinquance et qui visent en premier les immigrés, les gens du voyage, les Rom.
Mais l’on s’interroge aussi sur l’attitude du Parti socialiste et de la gauche en général face au durcissement de la répression. À part quelques vives réactions isolées, les voilà de nouveau dans l’expectative. Pris sans doute dans des querelles d’appareil et de personnes, ils se trouvent dans l’incapacité de mobiliser les forces populaires et surtout de proposer une alternative crédible à la politique actuelle tant ils sont englués dans l’économie de marché. Et ils n’ont pas encore fait le choix définitif entre la République et le Tout marché.
Georges Benne
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