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13 juillet 2021, par
L’Inserm actualise son rapport « Pesticides : effets sur la santé » dont la première édition datait de 2013 [1]. Les principales conclusions ont été présentées au cours d’un colloque de restitution le 30 juin 2021. Les résultats sont inquiétants, confirmant un lien entre exposition aux pesticides et nombre de maladies cancéreuses, neurologiques, cognitives ou comportementales.
En 2018, l’Inserm a été saisi par 5 directions générales ministérielles (Prévention des risques, Santé, Travail, Recherche et Innovation, Secrétariat général du ministère de l’agriculture et de l’alimentation) pour mettre à jour les données du rapport « Pesticides : effets sur la santé » parue en 2013. Les experts mandatés par l’Institut de recherche ont alors passé en revue toutes les publications scientifiques ayant examiné le lien possible entre exposition aux pesticides et une vingtaine de pathologies différentes, depuis la parution du premier rapport. Les risques ont été évalués au regard du type d’exposition, et avec une attention particulière pour certaines familles de pesticides. Ont été pris en compte les pesticides toujours autorisés, ainsi que ceux déjà interdits mais présents dans l’environnement du fait de leur rémanence.
Un lien a pu être établi entre exposition professionnelle aux pesticides et 6 maladies : lymphomes non hodgkiniens (LNH), myélome multiple, cancer de la prostate, maladie de Parkinson, troubles cognitifs, BPCO et bronchite chronique. Un lien direct a même pu être établi entre une exposition quantifiée de certaines substances et maladies : cas du malathion, diazinon, lindane, DDT, et la famille des organophosphorés, et le LNH, ou encore entre organochlorés et organophosphorés et Parkinson et troubles cognitifs. Des liens avec une présomption moyenne ont été identifiés pour d’autres pathologies comme l’Alzheimer, les troubles anxio-dépressifs, certains cancers, l’asthme, ou les dysthyroïdies.
Les méta-analyses récentes concluent à une forte présomption d’un lien existant entre exposition des mères (professionnelle ou domestique) durant leur grossesse ou chez l’enfant, et risque de leucémie (augmentation de l’ordre de 50 %) ou encore de tumeurs du système nerveux central chez l’enfant. Des études de cohorte mères-enfants pointent du doigt le lien fortement présumé entre certaines familles de pesticides comme les organophosphorés et des déficits moteurs, cognitifs ou sensoriels chez l’enfant, ou encore entre pyréthrinoïdes et troubles du comportement tels que l’anxiété par exemple.
Au-delà de l’exposition professionnelle ou domestique, les populations riveraines des zones où sont utilisés ces pesticides sont également concernées, avec un niveau de présomption plus faible. Ainsi pour le Parkinson ou les « troubles du spectre autistique chez l’enfant », ces derniers avec le chlorpyriphos-éthyl.
Le chlordécone utilisé aux Antilles a fortement contaminé l’ensemble de la population, et pour les experts le lien avec le risque de cancer de la prostate est quasi certain.
Concernant le glyphosate, il serait lié à un risque accru de LNH, avec toutefois une présomption moyenne, et peut-être de myélome multiple et de leucémie, mais avec un plus faible niveau présomption. Une pathologie rénale commence à être décrite, singulièrement à La Réunion, pouvant être à l’origine de 5 à 10 % des causes de dialyse, et touchant les populations agricoles cannières.
Quant aux inhibiteurs de la Succinate-DésHydrogénase (SDHi), qui perturbent le fonctionnement des mitochondries et utilisés comme fongicides, il n’existe que très peu de données épidémiologiques, mais les données des modèles animaux laissent craindre de possibles effets endocriniens ou cancérogènes.
En 2017, des pesticides ont été retrouvés dans 80 % des nappes souterraines, à des taux dépassant les seuils réglementaires dans 25 % des cas. 300 substances actives ont été recensées, des herbicides dans la moitié des cas, déjà interdites dans 40 % des cas (comme l’atrazine). La contamination des eaux de surface paraît généralisée, avec 84 % des prélèvements ayant dépassé au moins une fois les seuils, et des dépassements réguliers 1 fois/4. La contamination marine par le chlordécone reste problématique aux Antilles.
Nom de Zeus ! Puisqu’on vous dit que le glyphosate va être réadoubé en Europe, et que les néonicotinoïdes ne sont pas si dangereux ! De qui se moque-t-on ?
Bruno Bourgeon, porte-parole d’AID
http://www.aid97400.re
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