
C’était un 30 juin
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2 juin 2003
L’ampleur du mouvement de grève et la détermination des personnels de l’Education nationale posent aujourd’hui la question du bon déroulement des examens. De nombreux grévistes se considèrent, légitimement, en grève et rien qu’en grève, alors qu’ils sont convoqués pour diverses épreuves (surveillance, correction de copies, oraux, jurys).
SUD Éducation Réunion soutient fermement cette position : le droit de grève est constitutionnel et ne saurait être remis en cause pour quelque raison que ce soit. De même, d’éventuelles pressions à l’encontre des grévistes visant à leur faire assurer tout ou partie de leur service pendant les examens - par des procédures de réquisition notamment - constitueraient, à notre avis, une remise en cause inacceptable du droit de grève, et contribueraient à rendre le climat plus tendu encore.
Face au mépris affiché par le gouvernement, de nombreux collègues ont dû agir pour annuler et reporter certaines épreuves de BTS.
Bien que n’ayant pas appelé à ce genre d’action, et considérant d’ailleurs que ce n’est pas le rôle d’un syndicat de donner des ordres aux personnels en lutte, SUD Éducation Réunion est solidaire des assemblées générales ayant décidé de conduire ces actions. Force est de constater qu’après plusieurs semaines de grève, le ministère n’a réagi que lorsque la menace sur les examens s’est accrue.
Pour autant, l’incertitude actuelle ne saurait perdurer, tant pour les élèves, à juste titre inquiets quant à la validation des formations reçues, que pour les personnels qui les ont préparés à ces épreuves, et il appartient au gouvernement de prendre les dispositions nécessaires pour lever ces incertitudes. Il a parfaitement perçu que ses projets ultralibéraux, visant à faire de l’éducation une marchandise et à détruire toutes les solidarités sociales (retraites, sécurité sociale), sont rejetés massivement par les citoyens, salariés et usagers.
Face à ces résistances, le gouvernement et ses représentants locaux jouent le pourrissement, en pointant du doigt les personnels de l’Education nationale, jugés irresponsables en sacrifiant les examens de la session 2003, et poussent à la confrontation avec les élèves et les parents. Il s’agit de faire oublier que le projet de décentralisation entend transformer le service public d’Éducation nationale en centre de formation taillé sur mesure pour le MEDEF, dont les politiques à courte vue d’"adaptation de la carte des formations aux bassins d’emplois" et de "formation tout au long de la vie" renforceraient le contrôle social des salariés par les employeurs et feraient disparaître l’essence même des diplômes pour les générations futures.
Pour enrayer notre mouvement, le gouvernement joue le bâton et la carotte. Il semble maintenant entrer en phase de négociation : le report ou même l’abandon d’une des mesures ne doit pas nous aveugler concernant les autres. Ne soyons pas dupes : les propositions visant à nous diviser vont fleurir, au moment où se construit un vaste mouvement de grève interprofessionnelle. Aucune concession n’est possible tant sur le plan de la décentralisation, des assistants d’éducation, de l’autonomie des universités que sur les retraites. Nous devons obtenir le retrait total de ces projets, qui ne répondent qu’aux injonctions des marchés financiers, et non aux besoins élémentaires des citoyens.
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