Esclavage et religion

28 décembre 2006

Si, à l’origine de sa vie, la Princesse Niama du royaume de Galam (en Sarakollé “Ni” signifie “voilà”, “a” signifie “la”, “ma” signifie “maman”) a été éduquée dans la religion animiste et dans ce que l’on appelle l’Islam noir, pétri de tolérance et de l’esprit de la Teranga (l’hospitalité sacrée).

Et si, dans les îles, lorsqu’elle devint chrétienne, elle porta le nouveau prénom de Marie-Geneviève, je pense qu’elle obtint une de ses plus grandes gratifications, non seulement lors de son acte d’affranchissement, mais surtout dans le baptême de son fils, Jean-Baptiste Lislet Geoffroy qui, lui n’a pas été forcé.

Le baptême chrétien précisant que l’enfant rentre alors dans la lignée des prêtres, des rois et des prophètes. Cela n’enlevant en rien tout l’immense respect et devoir de fraternité que nous devons à nos frères musulmans avec lesquels nous avons en commun, avec nos frères juifs, le même patriarche : le prophète Abraham. C’est de la lignée de ce même prophète que naquit Jésus Christ, roi des rois, fils de Dieu (pour les chrétiens) d’où l’humanité a fêté la naissance dans la force d’amour que cela représente.
La plus grande libération n’étant pas que sociale, mais spirituelle. Elle engendre la paix du cœur et a pour dénomination commune l’amour que nous portons à l’enfant, à tous les enfants du monde...

Christian Vittori


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