Le grand biologiste Mirko Beljanski ostracisé par le Nobel Jacques Monod

Et si l’on avait enfin compris le cancer ?

12 octobre 2023, par Frédéric Paulus

Je dois ma découverte des travaux de Mirko Beljanski, (1923-1998), [1], directeur de recherche au CNRS, à ceux de Rosine Chandebois, (1928-2019), Professeur de biologie et embryologiste.
Celle-ci bouscule le savoir « institué », pourrait-on dire, comme le fit Beljanski qui osa contester son patron à l’institut Pasteur ; oui ! le grand Jacques Monod (1919-1976), lauréat du Nobel en physiologie et médecine en 1965.
Lorsque celui-ci publiait « Le hasard et la nécessité », où est développé ce qui devint un dogme, à savoir l’ADN ne pouvant recevoir d’informations ni des ARN ni du cytoplasme, il affirmait : « Il n’est ni observé, ni d’ailleurs, concevable, que l’information soit jamais transférée dans le sens inverse », voir pp. 124-129.

Rosine Chandebois (qui s’opposera également au dogme) se recommandera du grand biologiste Pierre Grasse (1895-1985) qui soutient que « la découverte d’enzyme capable d’utiliser l’ARN viral comme matrice pour la synthèse de l’ADN, est considérée comme une révolution en biologie moléculaire. Ce point de vue est déterminant pour envisager l’importante nouveauté concernant le rôle des virus dans la genèse des cancers.
Concernant Beljanski, il fut tout simplement ostracisé à l’institut Pasteur.

A cette même époque, il disait : « J’ai démontré qu’il était possible de transformer des bactéries à l’aide d’ARN provenant d’autres bactéries, ce qui implique l’existence d’une transcriptase inverse. Immédiatement, je suis la cible des critiques acerbes devant mon supérieur hiérarchique, car Jacques Monod venait de prendre publiquement une position absolument en contradiction formelle avec de telles données ».

Et 50 ans plus tard, nombre de chercheurs en génétique ont maintenant recours à un nouveau concept, celui de « l’épigénétique », indissociable du terme génétique, signant ainsi la fin du « tout génétique » !

Sollicitons une dernière fois Beljanski. Pour lui, « tous les cancérogènes, sans exception, qu’ils soient mutagènes ou non, déstabilisent encore plus les ADN cancéreux déjà pré-déstabilisés, et par là-même, stimulent la multiplication des cellules cancéreuses et celles donnant des métastases », p. 27, réf [2]. Il dira aussi : « Le chercheur qui s’attaque à des problèmes du genre du cancer ou du SIDA soulève des montagnes d’hostilité sauf s’il appartient au petit cénacle qui détient la faveur du système et donc seul autorisé à entreprendre ce genre d’études. Sinon, les moyens de l’imprudent sont immédiatement réduits à leur plus simple expression, façon la plus efficace de l’empêcher de progresser ». p. 131, [3].

Aux personnes touchées par le cancer : Nous vous suggérons humblement de consulter vos thérapeutes en leur transmettant les références des travaux de ces chercheurs cités, dont les travaux commencent à être médiatisés — voir l’émission sur Arte ref [4] ; et plus humblement nos travaux [5] fruit de déductions cliniques et d’argumentations, semble-t-il, scientifiques ; publiés initialement sur plusieurs blogs de l’île de La Réunion et repris par « Parallèles Sud », « Zinfos974 » et « Témoignages », toujours à La Réunion.

Pour connaître les travaux de Mirko Beljanski, on peut aussi se référer à une Fondation Beljanski, : Institut de recherche. Adresse : 30 Avenue Général Leclerc, 38200 Vienne ; Téléphone : +33474565800 …

Frédéric Paulus
Animateur du CEVOI
Expert extérieur au Haut Conseil de Santé Publique


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