
La vérité lé tétu ! i pé pa tourn ali lo do kontinyèlman !
4 juillet, parMézami, mon bann dalon, si in zour in listorien i désside rakonte anou bien konm k’i fo listoir La Rényon, mwin lé sirésèrtin li va parl anou (…)
7 avril 2003
Lettre ouverte à Jacques Chirac, Président de la République.
Monsieur le Président, avant le déclenchement de l’invasion de l’Irak par une coalition conduite par les États-Unis d’Amérique, le Royaume-Uni et l’Australie, vous vous êtes opposé fermement, au nom du peuple français, à la logique guerrière des gouvernements Bush et Blair.
À ce moment, il semblait que votre position, aux côtés d’autres chefs d’États membres permanents du Conseil de Sécurité de l’ONU comme la Russie et la Chine, était dictée par la volonté de la France de défendre l’Organisation de Nations Unies et les principes de Droit international mis en place par la communauté des États en 1945 à travers la Charte des Nations Unies.
Ces principes sont clairs :
- nul État, sauf en cas de légitime défense, n’a le droit d’en agresser un autre par la force armée ;
- si un État en agresse un autre de façon illégitime, ce dernier est naturellement en droit de se défendre et de chasser l’envahisseur hors de ses frontières.
La situation créée par l’invasion de l’Irak est donc tout à fait claire du point de vue du Droit international, et de nombreux juristes l’ont dit : les États-Unis, le Royaume-Uni et l’Australie, ainsi que les gouvernements qui les soutiennent, sont désormais des États hors la loi au regard du Droit international. Les crimes commis contre des populations civiles ne sont pas des crimes de guerre mais des crimes contre l’humanité. Les responsables de ces crimes sont passibles de la Cour Pénale Internationale entrée en vigueur il y a quelques semaines et ces crimes ne sont pas prescriptibles.
Comment la communauté internationale doit-elle se comporter face à ces "États voyous" ? Là aussi la réponse de principe est simple et inscrite dans la charte des Nations Unies :
- Toute recherche de résolution du conflit est de la compétence de l’ONU et en premier lieu de son Conseil de Sécurité ou à défaut de son assemblée générale, que de nombreuses nations appellent à convoquer.
- L’ONU doit donc tout d’abord condamner l’invasion anglo-américaine et exiger l’arrêt immédiat des combats et le retrait des forces d’invasion hors du territoire irakien.
- Ensuite, les États membres peuvent décider de sanctions envers les agresseurs condamnés, ces sanctions peuvent comprendre notamment des mesures coercitives sur le plan diplomatique et économique.
Depuis quelques jours, vos déclarations et celles du gouvernement français ne cessent de nous inquiéter :
- Vous n’avez pas qualifié cette agression illégale de crime contre la paix, d’ailleurs vous ne l’avez pas expressément condamnée, seulement regrettée.
- Aujourd’hui vous laissez entendre que la France est dans le camp de nos "alliés" : États-Unis et Royaume-Uni.
Monsieur le Président, vous ne parlez plus en Notre Nom : nous ne voulons pas être les alliés de gouvernements criminels de guerre et coupables, tous les jours depuis deux semaines, de crimes contre l’humanité !
Nous ne sommes pas les alliés de George Bush et de Tony Blair, mais nous ne sommes pas pour autant anti-américains : bien au contraire, nous soutenons les Américains et les Anglais qui s’opposent aux folies guerrières et criminelles ("Not in our name") de leurs gouvernements.
C’est pourquoi nous demandons que la diplomatie française, plutôt que de chercher à tout prix à placer les entreprises françaises sur le marché de la reconstruction de l’Irak, oriente ses efforts vers cet objectif plus noble et légitime : que l’ONU retrouve son rôle-clé qui est de maintenir la paix dans le monde.
Dans cette perspective, nous vous demandons d’agir pour :
- la convocation d’une assemblée générale extraordinaire des Nations-Unies ;
- la condamnation ferme de l’agression contre l’Irak et des crimes commis par les armées d’invasion ;
- le vote d’une résolution exigeant l’arrêt immédiat des bombardements et le retrait des forces d’invasion hors des frontières de l’Irak ;
- l’arrêt de l’embargo appliqué depuis 1991 au détriment du peuple irakien ;
- la définition de sanctions économiques et diplomatiques à l’encontre des pays qui refuseraient d’appliquer cette résolution.
Souhaitant que vous resterez sensible au soutien qu’une très grande majorité de la population française vous a apporté dans votre action pacifique récente, nous ne doutons pas que vous saurez replacer la voix de la France au cœur du juste combat pour la paix, la justice et la démocratie.
Mézami, mon bann dalon, si in zour in listorien i désside rakonte anou bien konm k’i fo listoir La Rényon, mwin lé sirésèrtin li va parl anou (…)
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