
C’était un 30 juin
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15 octobre 2009
Les multiples suicides à France Télécom mais aussi au Ministère de l’Energie (ce dont on parle peu) ont mis en avant la question de la souffrance au travail.
Cette souffrance au travail vient, pour l’essentiel, des méthodes de management qui visent la rentabilité financière à court terme via une pression maximale sur les salariés.
Le salarié n’est qu’un coût qu’il convient de baisser au maximum pour en tirer le maximum de profit.
L’individualisation des rapports salariaux pousse à la concurrence entre les salariés et détruit le “vivre-ensemble” nécessaire à la cohésion du collectif du travail.
Aujourd’hui, cette mise en concurrence fait des ravages dans le cadre de la mondialisation.
Le “mal travail” coûte à la collectivité nationale 80 milliards d’euros, soit 4% du PIB. Le coût des accidents du travail pour l’année 2008 est d’environ 29,5 millions d’euros contre près de 33 millions d’euros en 2007.
Il y a là, manifestement, une interpellation solennelle et du patronat et du gouvernement.
Les accidents du travail engagent la responsabilité de l’employeur. Ainsi le Code du Travail et la jurisprudence affirment que l’employeur a une obligation de résultat quant à la sécurité et la santé de ses salariés.
Or, ce qui s’est passé dans l’échec de la négociation du protocole d’accord relatif à la modernisation de la médecine du travail prouve que le patronat pense d’abord à protéger ses intérêts, au détriment des droits fondamentaux et de la santé des salariés. Particulièrement préoccupant est le refus de celui-ci d’aborder la question du financement des services de santé au travail. Le système actuel qu’il contrôle se caractérise par son opacité et de multiples inégalités.
Les troubles musculo-squelettiques (TMS) et stress, les troubles socio-psychologiques prennent de plus en plus une place importante dans les accidents du travail et maladies professionnelles.
Le salarié est victime, à plusieurs égards, de cette non prise de responsabilité par le patronat.
Ainsi, une des premières réparation, c’est l’indemnisation de la perte de salaire due à l’accident. Malheureusement, la réparation n’est que forfaitaire et ne correspond en rien au préjudice subi.
Par ailleurs, suivant les différentes conventions collectives, beaucoup d’accidentés ont, souvent, de grosses pertes de revenu.
S’ajoute à cela, pour toutes les victimes, un autre scandale, celui des retenues liées aux franchises médicales. Et comme un malheur n’arrive jamais seul, l’annonce d’une augmentation du forfait hospitalier et de l’éventuelle fiscalisation des indemnités d’accident du travail vient boucler la boucle de l’injustice de classe.
Si l’on y ajoute que la perte de revenu est aggravée par la sous-déclaration des accidents du travail, la coupe est plus que pleine.
Il s’agit bien aujourd’hui de revoir l’organisation et les modes de fonctionnement des entreprises.
Les syndicats sont également appelés à mieux prendre en compte, au-delà de l’emploi et des salaires, cette problématique. A la CGTR, dès 2004, nous lancions une campagne de mobilisation d’un mois sur le thème “Souffrance au travail et harcèlement moral”.
Nous sommes aujourd’hui à un carrefour : hier, le travail acte libérateur, par lequel l’Homme s’accomplit, devient aujourd’hui acte destructeur de la personnalité humaine.
Il s’agit d’une question sociétale de la plus grande importance et notre capacité à y répondre conditionne le devenir de notre société, par ailleurs essentiellement salariale.
C’est dire toute la souffrance au travail. C’est dire la nécessité de repenser totalement et profondément le Travail. C’est dire les limites de process de travail qui broient l’être humain pour servir Mammon, le Dieu Argent.
La situation ne peut plus durer à tel point que le gouvernement, peu enclin à se pencher sur le sort de la “France d’en bas”, aujourd’hui est obligé de sortir du bois.
Pour ce qui nous concerne, au préalable, il convient de revaloriser véritablement le Travail. Pas à la mode Sarkozy, mais lui donner sens, à savoir permettre au salarié de s’accomplir (et de s’insérer dans la société) par l’acte conscient de transformation du matériel et de immatériel.
L’accord sur la prévention du stress du 2 juillet 2008 doit être transcris d’urgence.
Les salariés doivent, quelle que soit la taille de leurs entreprises, avoir la garantie d’être protégés dans leur intégrité physique, moral et psychologique.
Des CHSCT inter-entreprises doivent voir le jour pour les salariés des très petites entreprises.
Leurs moyens financiers, matériels et humains doivent être sur-multipliés tant les retards sont grands.
Il faut donner des moyens supplémentaires à l’Inspection du Travail, aux contrôleurs de la CGSS, à l’Arvise….
Ne perdons pas notre vie à la gagner !
Le Secrétaire général de la CGTR
Ivan Hoareau
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Messages
22 octobre 2009, 02:35, par PASCALE
BONSOIR,
SURTOUT PAS !! MA DEVISE :"TRAVAILLER POUR VIVRE D’ACCORD MAIS VIVRE POUR TRAVAILLER CERTAINEMENT PAS".
MALHEUREUSEMENT ;JE CROIS QUE JE N’ARRIVE MEME PAS PAS A APPLIQUER MA PROPE DEVISE A MOI MEME.(C’EST TRITSTE NON ?)
NON PAS QUE JE PASSE MA VIE AU TRAVAIL(JE SUIS SERVEUSE A MI-TEMP)MAIS JE DOIS SUBIR UN PATRON COLERIQUE QUI PEUT CHANGER D’HUMEUR D’UN UNSTANT A L’AUTRE ;
IL PEUT AVOIR DES REACTIONS EN PAROLES ASSEZ VIOLENTE, IL ME RABAISSE SOUVENT DEVANT LES CLIENTS EN ME FAISANT PASSER POUR BEBETTE.IL ME DONNNE UN ORDRE PUIS UN AUTRE ET ENCORE UN AUTRE BREF J4AI PARFOIS L4IMPRESSION QUE MA TETE VA VOLER EN ECLAT QUE MA CERVELLE VA S4EPARPILLLER SUR LE VISAGE DE TOUS LES CLIENT.(VISION D’HORREUR)
DE PLUS J’AI UNCONTRAT DE SERVEUSE SUR MA FICHE DE PAIE MAIS EN FAIT JE SUIS PLUTOT MULTI-FONCTION (SERVICE ,PLONGE,BAR,COMMIS DE CUISINE) çA A MOI TOUTE SEULE SA MERITE QUAND MEME UN MINIMUM DE RECONNAISSANCE NON ? MAIS BON FAUT PAS REVER QUAND MEME. C’EST PLUTOT MARCHE OYU CREVE.
C’EST USANT.
JE VOUDRAIS DONC DIRE QU"IL N’Y APAS QUE DANS LES GROSSES ENTREPRISE QUE LE STRESS AGIT LA PREUVE MOI JE SUIS SEULE AVEC MON PATRON ET J’EN SOUFFRE ENORMEMENT,CAR PERSONNE POUR COMPRENDRE MON QUOTIDIENT ;
EN PLUS JE DEVRAIS M’ESTIMER HEUREUSE D’AVOIR UN CDI HE BIEN ! NON JE NE LE SUIS PAS .
CAR BIEN SURE CE CONTRAT M’EMPECHE DE SORTIR DE CETTE ENFER,PUISQUE DEMISSION éGALE PLUS DE POGNON.
QUE FAIRE ?????
AU BOUT DE PRESQUE 2ANS AVEC CE PATRON J’AI L’IMPRESSION QU’IL MANGE TOUTE MON ENERGIE.
JE LUI EST DEJA PROPOSER DE ME RENVOYER PUISQUE J’AI L’AIR DE L’EXASPERRER (SOLUTION QUI ME PARRAIT PLUTOT LOGIQUE NON ?)
HE BEN NON IL TIENT A ME GARDER !!!!! BIZZARD NON ???
C’EST TOUT SIMPLEMENT QUE MONSIEUR NE TIENT PAS A PAYER DES INDEMNITé DE LICENCIMENT,ET AUSSI IL FAUT LE DIRE ET J’INSISTE C’EST TROP DURE POUR LUI D’ADMETTRE QUE JE SUIS UNE EMPLOYEE TOUT A FAIT CONVENABLE ET DE ME TRAITER AVEC RESPECT.
JE SOUTIENT TOUTE LES PERSONNES QUI VIVENT DES SITUATIONS DIFFICILE DANS LEURS TRAVAILLE,JE COMPREND ENTIERREMENT CETTE SOUFRANCE.
JE TROUVE INADMISSSIBLE QUE DES PATRONS PUISSE JOUER SUR LA SANTE DE LEUR EMPLOYES SOUS PRETEXTE QU’IL EST TRES DIFICILE DE QUITER SON EMPLOIE A CAUSE DU CHOMAGE ;C’EST UNE FORME D’ESCLAVAGE CONSENTANT.
J’AIMERAI QUE PLUS PERSONNE NE SE SUICIDE A CAUSE D’UN PATRON QUI N’A QUE FAIRE DE NOS ETATS D’AMES.
RESISTONS, TROUVONS DES SOLUTIONS ENSMBLES QUI EMPECHERAI LES PATRONS DE NOUS TRAITER COMME DE SIMPLE MACHINE A PRODUIRE.
MOI JE SUIS A BOUT MAIS IL EST HORS DE QUESTION QUE JE DONNE A MON PATRON LA SATISFACTION DE ME BROYEE ET DE LUI DONNNER UN SENTIMENT DE TOUTE PUISSANCE.
VOILA J’ARRETE LA POUR CE SOIR, ET S’IL ME VIEN DES IDEES DANS LES PROCHAIN JOURS JE VIENDRAIS LES PROPOSER ET PEUT ETRE QUE QELQU’UN AURA AUSSI DE BONNES IDEES POUR RESITER A UN PATRON TYRAN JE SERAI HEUREUSE DE LES LIRES BONNE NUIT A TOUS
29 octobre 2009, 19:25, par lim
Ce patron est inhumain, mais les clients lâches. Je ne peux pas supporter qu’un serveur soit humilié en ma présence. En tant que cliente, cela ne me flatte pas du tout. Si je reviens dans cet établissement, c’est pour pouvoir vérifier que le mépris du patron se répète.
Il m’est déjà arrivé de demander à un restaurateur pourquoi il avait humilié un de ses serveurs, alors que celui-ci est compétent, souriant.