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1er septembre 2016, par
A l’issue des opérations de mutations des enseignants du secondaire un certain nombre de néo-titulaires formés localement ont été mutés dans l’Hexagone et d’autres ont réussi à revenir à la Réunion après des années d’attente. Dans le même temps, la FSU a dénombré plus de 300 postes restés vacants dans notre académie après ces opérations. Cette situation très paradoxale est liée à la sous-évalution des besoins par le ministère, ce qui conduit l’académie, encore sous-dotée en collèges et lycées, à faire appel à des personnels précaires pour occuper ces postes. Le nombre de non-titulaires est aujourd’hui d’environ 900 pour 7800 enseignants titulaires, soit une proportion bien supérieure à la moyenne nationale.
Pour répondre à la problématique de l’éloignement, la FSU est attachée au principe d’un barème et s’est battu pour qu’une priorité soit accordée aux collègues dont les attaches (les Centres des Intérêts Matériels et Moraux) sont à La Réunion. Ainsi tout demandeur qui justifie de ces CIMM, est prioritaire pour l’obtention d’un poste dans l’académie sans qu’aucun autre critère ne puisse concurrencer cette priorité. Malheureusement cela ne garantit pas d’ être nommé à la Réunion : encore cette année tous les détenteurs de CIMM n’ont pu obtenir satisfaction à cause du manque de postes proposés au mouvement de mutation.
Celui-ci se traite discipline par discipline. Pour les « entrants », - qu’il s’agisse de collègues précédemment nommés dans l’Hexagone et souhaitant revenir à La Réunion ou de stagiaires restés sur place pour leur période de formation-, il y a alors deux cas de figure :
si dans une discipline, un collègue sans CIMM a pu entrer, cela veut dire que les demandeurs bénéficiaires de cette priorité ont forcément réussi à obtenir leur mutation à La Réunion. Cette situation est cependant très marginale puisque dans l’écrasante majorité des disciplines, seuls des bénéficiaires des CIMM (et donc avec des attaches locales) ont pu être mutés à la Réunion.
La crise du recrutement qui touche fortement la métropole n’explique qu’en partie la stratégie ministérielle qui consiste à dépouiller La Réunion pour servir les académies déficitaires.
En effet, dans certaines disciplines, un nombre important de collègues mutés en métropole sont affectés sur des postes de remplaçants (TZR) quand des postes restent vacants à La Réunion, ce qui interroge sur la pertinence d’une politique qui consiste à priver l’académie d’un certain nombre de ses enseignants formés.
Pour pallier cette pénurie, les contractuels et TZR sont largement sollicités pour occuper ces postes restés vacants, ce qui assèche le maigre vivier de remplaçants qui ne pourront pas être disponibles au long de l’année pour remplacer ponctuellement les enseignants. La continuité du service public risque de ne pas être correctement assurée.
Alors même que notre académie souffre d’un retard en matière de résultats scolaires, la FSU estime nécessaire d’attribuer, comme pour Mayotte et la Guyane, le label de l’Éducation Prioritaire à l’ensemble de ses établissements scolaires, un nombre d’ enseignants titulaires à la hauteur des besoins et la mise en œuvre d’un plan de rattrapage en postes afin d’endiguer ces retards.
Ce plan de rattrapage que la FSU revendique depuis des années est la seule solution pour améliorer les mutations des collègues, pour stabiliser les équipes, et in fine garantir à tous nos élèves un service public d’éducation de qualité dans tous les établissements de l’ile.
Marie-Hélène Dor, Benoit Caquelard
Secrétaires départementaux FSU Réunion
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