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21 novembre 2018, par
Les matérialistes et les pessimistes parleront d’essoufflement de la société, les sages et les humanistes parleront de respiration. Le surprenant, l’invraisemblable, l’incroyable mouvement des gilets jaunes est en tout cas une manifestation de la sagesse populaire. Sauf exceptions, il n’y a pas d’agressivité mais une volonté naïve et obstinée d’arrêter le temps. Ça suffit, semblent-ils dire. Sans illusions mais avec ce bon sens populaire, la France d’en bas, comme le poète, nous dit : « Oh temps suspend ton vol et vous heures propices, suspendez votre cours ». J’ajouterais : « Laissez-nous savourer les rapides délices d’une belle France au bois dormant ». Mais la seconde strophe, moins connue du poème, raisonne encore mieux de cette actualité brûlante : « Assez de malheureux ici-bas vous implorent, Coulez, coulez pour eux ; Prenez avec leurs jours les soins qui les dévorent ; Oubliez les heureux ».
En termes plus modernes je dirais que le fond de la France qui s’exprime si peu, manifeste aujourd’hui son ras-le-bol. Mais, fini la guerre. Ils ont compris, eux, que la guerre n’est pas la solution. Deux guerres mondiales, les autres, les pavés de 1968, tout cela a marqué nos dernières générations. Alors, sans illusions mais avec l’obstination et la détermination de Jeanne d’Arc, ils bravent le destin. Les analystes vont gloser, alors, permettez-moi de gloser avec eux. Quel est le message subliminal qui se cacherait derrière cette action populaire ? « Laissez-nous être pauvres en paix » ? ou : « Nous n’avons plus de laine sur le dos, nous allons mourir de froid et vous avec nous » car que feraient les riches sans les pauvres ?
Serait-ce donc un cri de désespoir, le lancement de la dernière alerte avant l’irrémédiable ? Un 1789 plus profond, plus tragique, un 1968 plus sage ou plus fataliste ? J’étais près d’un barrage. Un jeune me demande à boire. Par provocation et comme un test, je lui demande s’il veut du rhum. Il refuse avec véhémence. « On est pas comme ça, nous ! » me dit-il. J’ai observé ce barrage bon enfant pendant deux jours. Pas un geste déplacé, pas une parole de colère, de la musique, des explications, de la compassion pour les cas douloureux, un petit rassemblement populaire avec femmes et enfants pour voir les grands manifester. On parle, un peu comme en 1968. Même si tout cela ne sert à rien, je suis touché, une fois de plus, par la sagesse populaire et, c’est nouveau, par la sagesse des jeunes. Ce beau message sera-t-il entendu ? Il serait temps.
François-Michel Maugis - La Réunion
Économiste, écrivain et philosophe
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