Greffe d’organes et religion

22 juin 2006

Nous venons de lire dans la presse, qu’à La Réunion, les dons d’organes ne cessent de diminuer et le taux de refus reste élevé à cause de la religion et cela nuit aux malades en attente de greffe. Aussi, face à cette situation, la coordination locale doit se mobiliser et dépenser inutilement de l’énergie pour sensibiliser le public car les besoins des malades sont prioritaires.
L’avis des citoyens doit avoir une valeur supérieure aux interdits religieux et la médecine ne doit pas subir le dogme de la religion qui est parfois antidémocratique. L’autorité et la légitimité des églises ne viennent pas des individus citoyens, mais d’en haut. Mêler la pratique de la médecine à une vison "divine" des valeurs, est un risque qu’il faut éviter de prendre. Un pays laïque comme la France, ne doit pas se laisser influencer par les tabous religieux et les patients qui veulent échapper à l’enfer de la souffrance, doivent pouvoir choisir les soins appropriés à leur état de santé. De plus, ces expériences de greffes d’organes aident grandement l’avancée scientifique, il faut les soutenir.
L’intolérance religieuse, qui ne doit pas prendre le pas sur la science, pose plus de problèmes à l’humanité qu’elle n’en résout et cela peut détruire les libertés, si l’on n’en prend pas conscience. D’autre part, ce qui est médicalement possible et salutaire pour notre santé, doit être éthiquement bon.

Désiré Brémont


Signaler un contenu

Un message, un commentaire ?


Témoignages - 80e année

La pès kabo

5 juillet, par Christian Fontaine

Kan i ariv Novanm-Désanm-Zanvié, domoun i réziste pi ek la salèr. Zène-zan i mars dann somin, zène-fi i roul an dékolté ; sétaki i rod in manir po (…)


+ Lus