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11 août 2012
Le 6 août, Réunion 1ère a lancé une série de cinq mini-reportages sur les Iles Eparses découvertes par des navigateurs européens sur la route des épices. Elles sont devenues des possessions françaises à la fin du XIXème siècle.
Hormis Tromelin (au nord de l’île Maurice) les quatre autres : Glorieuses, Juan de Nova, Europa et Bassa da India sont situées dans le canal du Mozambique.
Un peu de rêve ne fait pas de mal, à la condition que les médias ne se contentent pas d’en célébrer les merveilles sur « la biodiversité marine exceptionnelle » et les « dangers de la piraterie ».
Un peu d’histoire est bien utile à nos concitoyens réunionnais pour mieux comprendre la présence française dans l’océan Indien — et donc chez nous. Cette connaissance pourrait nous aider à réfléchir sur les stratégies de nos gouvernants de droite ou de gauche et développer notre esprit critique, essentiel en démocratie.
Par décret du 1er avril 1960, le Général de Gaulle décide de rattacher ces îles aux Ministère de l’Outre-mer et de les détacher du gouvernement de Madagascar, à la veille du référendum d’indépendance de la grande île. Le seul enjeu à l’époque était la pêche, mais depuis 2008, il est d’une autre nature, avec la découverte d’immenses champs gaziers et pétroliers. Les multinationales forent depuis 2011 à plus de trois kilomètres sous le niveau de la mer. Dès 1977, la France a déclaré unilatéralement une zone économique exclusive (ZEE) sur les Iles Eparses, se superposant à la ZEE malgache.
Depuis la loi ordinaire du 21 février 2007, elles sont nommément rattachées aux « Terres australes et antarctiques françaises » (TAAF) dont le préfet est localisé à La Réunion, et la gendarmerie de notre île assure depuis 1973 la surveillance, qui n’est donc pas seulement nécessitée par la piraterie maritime.
Et si les Malgaches se décidaient à récupérer ces îles ! On voit bien que, pour la France, l’enjeu est important en vue des élections présidentielles de 2013 à Madagascar. On comprend peut-être mieux pourquoi notre précédent Président cajolait Rajoelina depuis le coup d’Etat de 2009 afin de ne pas lever le lièvre.
Selon la revue Juridique de l’océan Indien (RJOI N°18 Année 2010 cité par le blogueur Patrick Rakotomalala) « le gouvernement de Paris n’acceptera pas… que le différend territorial… soit touché par une quelconque instance juridictionnelle internationale ». Il serait sans doute intéressant d’interpeller nos représentants, au début de notre nouvelle Présidence, pour savoir quelle est la position gouvernementale ainsi que celle de la COI, dans l’environnement régional qui nous appartient.
Il y va de notre propre avenir dans la zone, sans oublier l’imbroglio des Comores/Mayotte.
Marc Vandewynckele
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