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21 janvier 2010
Une sourde polémique a opposé Paris et Washington à propos de l’aide à Haïti. Sans l’intervention à l’ADPE, Sarkozy a esquissé une réconciliation. Or, les États-Unis et la France sont les pays qui ont le plus contribué à la ruine d’Haïti.
La France a colonisé Haïti jusqu’en 1804 où ce pays obtenait son indépendance après une révolte d’esclaves. Soutenu par les États Unis, Paris imposera un embargo militaire pour obliger Haïti à lui payer des réparations pour la libération des esclaves ! Port-au-Prince emprunta auprès de l’étranger pour payer. La dette fût soldée en 1947 par un dernier emprunt aux États-Unis ! Cette dette a été évaluée à plus de 20 milliards de dollars actualisés.
De son côté, les États-Unis ne reconnurent pas l’indépendance d’Haïti par crainte des répercussions d’une telle décision sur la situation interne avec ses millions d’esclaves. L’embargo américain sera maintenu jusqu’en 1863.
En 1915, le président Wilson envoie des troupes pour mater une révolte d’haïtiens. Jusqu’en 1934, les Américains contrôleront le pays, percevant les droits de douane, collectant les impôts et dirigeant de nombreuses institutions gouvernementales.
De 1957 à 1986, Haïti connaît les dictatures de “Papa Doc” Duvalier et de son fils “Baby Doc”, soutenus économiquement et militairement par les Américains.
Durant ces deux périodes, les USA mirent directement ou indirectement le pays en coupe réglée. Sur les 1,3 milliard de dollars de dettes extérieures d’Haïti, 40% ont été contractés par les Duvalier.
Il y a trente ans, Haïti n’importait pas de riz. Aujourd’hui, il est devenu importateur. Longtemps grande productrice de sucre, l’île n’arrive plus à pourvoir à ses besoins. Les institutions économiques mondiales dominées par les Américains — Fonds monétaire international, Banque mondiale — l’ont obligé à ouvrir ses marchés. Les USA y déverseront ses productions subventionnées de riz et de sucre, détruisant l’agriculture locale.
Haïti est devenu le troisième marché US à l’exportation pour le riz !
En 2002, les Américains suspendent un prêt qui devait financer des projets comme l’éducation, les routes… En 2004, ils soutiennent le coup d’État monté contre le président élu, Aristide.
Pendant donc près de 200 ans, les États-Unis et, dans une moindre mesure, la France, ont ruiné Haïti.
Aujourd’hui, les deux pays se disputent le leadership de la générosité avec des arrière-pensées. Ils veulent retirer, à moyen terme, les bénéfices de la reconstruction. Ils veulent que leurs entreprises nationales profitent des milliards de la générosité internationale.
Les visées américaines vont bien au-delà. Les USA ont dépêché plus de 10.000 soldats. Ce déploiement militaire est programmé pour durer, vient de confirmer Hillary Clinton. La position stratégique de Haïti, situé entre les Amériques centrales et du Sud, intéresse Washington de plus en plus boudé dans ces régions. Daniel Ortega, le président du Nicaragua, s’inquiète : « Il semble que les bases militaires sur le continent latino-américain ne suffisent pas et que Washington souhaite tirer profit de la tragédie du peuple haïtien pour s’installer en Haïti. Et je veux le dénoncer », a-t-il dit.
C’est la face cachée du drame haïtien.
Manuel Socratès
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