
Turbulence à la Mairie de Saint-André
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29 mars 2005
(Page 9)
Il est inutile de chercher midi à quatorze heures, de tourner autour du pot : fondamentalement et par essence même le “oui” au projet de constitution européenne est de droite. Et, il n’y a de progressiste et de gauche que le “non” !
On voit mal comment et au prix de quelles contorsions certains partisans du “oui”, et qui se disent de gauche, pourraient prétendre que le projet de constitution est une chose et la politique suivie par l’actuel gouvernement en est une autre ; qu’il n’y a pas de relation entre les deux, et qu’en conséquence on peut très bien dire "oui" au projet de constitution et "non" à la politique du gouvernement.
Que l’actuel Premier ministre s’y essaie, il est dans son rôle et fait partie de sa stratégie car, qu’on le veuille ou non, un “oui” au projet de constitution équivaudrait à un “oui” à sa politique qui s’en trouverait du coup renforcée. Et lui comme d’autres s’en prévaudraient pour poursuivre dans la même voie et accentuer la politique anti-sociale inaugurée en 2002. Le choix, par le chef de l’État, de la voie référendaire, au moment où cela a été fait, n’était pas neutre : il s’agissait bien de piéger la gauche - sur ce plan il a réussi, notamment avec ce qui se passe au parti socialiste - et de rafler la mise, en obtenant un raz-de-marée de “oui”, pour pouvoir poursuivre sa politique. Tactiquement, ce n’était pas mal, il faut le reconnaître.
Prétendre le contraire, c’est se tromper, et pire, c’est tromper l’opinion, tromper les travailleurs et tous ceux et toutes celles qui subissent depuis près de trois ans cette politique.
Il faut savoir tirer les leçons du deuxième tour de la présidentielle : il n’y avait plus de droite ni de gauche, il fallait un front commun face au FN. Cela était juste, mais en quoi, durant ces trois ans écoulés, l’actuel président a-t-il tenu compte des aspirations de cette partie non négligeable des électeurs, en quoi l’a-t-il tout simplement respectée ? Faut-il donc aujourd’hui, sur la base de l’expérience vécue, remettre les couverts et dire, comme l’a fait le Premier ministre : "l’Europe n’est ni de droite ni de gauche" ? Et qu’en conséquence, le “oui” n’engage en rien au plan de la politique intérieure.
Peut-on raisonnablement penser - et qui serait assez fou pour le faire ? - qu’avec un “oui” massif il tiendrait davantage compte des aspirations du "peuple de gauche" et autres catégories sociales ou qu’il aurait une attention plus soutenue à l’égard des exclus, des chômeurs, des allocataires du RMI, des "travailleurs pauvres", des précaires et tous ceux qui aujourd’hui subissent sa politique ? Faut pas rêver !
Comment pourrait-il le faire, alors que justement toute la politique menée jusqu’ici ne visait et ne vise qu’à s’aligner sur les directives et sur les normes sociales européennes ?
Les privatisations, c’est quoi sinon un alignement sur l’Europe libérale ? La casse sociale, la durée du temps de travail, etc... c’est quoi sinon la même chose ?
Alors, que l’on ne tente pas de tromper, une fois de plus, l’opinion.
Certains ne manqueront pas de dire qu’il y a une diversité de “non”. C’est vrai. Mais c’est du coup souligner l’unicité du “oui” qui, lui, est bien de droite. Et de plus, qui pourrait, honnêtement, confondre le “non” des souverainistes ou de l’extrême droite et le “non” de gauche et leur donner la même signification ? Ce n’est pas le “non” de de Villiers, voire de Le Pen que craint l’actuel pouvoir, mais bien le “non” de gauche, le “non” populaire, celui qui s’est exprimé dans les puissantes manifestations de ce début d’année. C’est ce “non” là dont la montée l’a déjà amené à reculer tout en manœuvrant. Sur les problèmes posés par les lycéens et les enseignants ; sur les négociations de salaires, la directive Bolkestein. Et au fond, à remettre à plus tard quelques-uns de ses mauvais coups qu’il comptait faire dès maintenant et qu’il faut donc bloquer par le 29 mai.
C’est ce “non” là qui amène certains partisans du “oui”, et qui se disent de gauche, à reconnaître qu’ils n’ont pas fait ce qu’il fallait lorsqu’ils étaient au gouvernement ; et c’est ce “non”, et lui seul, qui peut les amener à se repositionner un peu plus à gauche pour préparer une véritable politique de progrès pour demain en cas d’alternance.
Et, contrairement à ce que disent les partisans du “oui”, l’Europe n’en mourra pas, bien au contraire, elle en tiendra compte. C’est enfin par un “non” que la France renouera avec les grands événements qui ont fait son histoire.
Alors, il n’y a pas à hésiter : non, non et non !
Georges-Marie Lépinay
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