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29 mai 2012
« Un nouveau gourou » ! Voilà un titre à faire trembler toutes les chaumières réunionnaises — ou plutôt les cases créoles —, car qui dit gourou dit — dans le sens véhiculé par la presse — voleur, escroc et violeur ! Les journalistes qui se veulent être des gens spécialisés dans l’information, impartiaux et connaissant leurs sujets, montrent encore une fois la méconnaissance de la réalité réunionnaise.
En effet, de nombreuses chapelles sont dédiées aux gourous à La Réunion et ils n’ont pas tous été des escrocs, des violeurs et des voleurs — à ce que je sache !
La faiblesse actuelle de la langue française est qu’elle n’arrive plus à créer des mots nouveaux — et ils n’en manquent pas — loin s’en faut — dans les langues régionales de France et d’Outre-mer ainsi que dans le langage des jeunes. Les journalistes prennent souvent des mots de langues étrangères pour parfois les déformer, les rabaisser et les dévaloriser. Souvent quelqu’un lance la mode d’un mot et tout le monde le reprend sans réflexion aucune.
En Asie, le gourou, c’est le professeur, l’enseignant, le maître. C’est vrai, que ce soit en tamoul, en chinois ou en hindi, il n’y a pas de majuscules, ni de minuscules, donc le mot "maître" n’a pas besoin d’un grand "M" ou d’un petit "m" pour différencier s’il s’agit d’un Maître spirituel ou d’un maître d’école. Les deux sont au même niveau, car ils participent à l’éducation de la personne.
Le français, s’anglicisant de plus en plus, va prendre souvent un mot d’origine anglo-saxonne pour un fait banal : un tabassage devient un happy-slapping, le chemin Summer à Saint-Gilles se prononce maintenant à l’anglaise (semeur), de même la ville de Six Four dans le Sud-Est de la France est devenue "Sixx For" dans la bouche d’une présentatrice des décès sur une célèbre radio tropicale très chaude la nuit ! Et l’excuse est toute faite : "comme on dit en anglais !". Ça ressemble à un mantra répété collectivement et inconsciemment pour détruire la langue le Molière ! Même si je ne suis pas pour le mot d’ordre politique "la France aux Français !", je suis pour "la France en français" ! Je ne suis pas contre les langues étrangères, mais contre la paresse intellectuelle.
Il n’y a pas de nouveau gourou ! Il y a toujours eu des gourous de par le monde, qu’on le veuille ou non ! Moi aussi, je clame haut et fort que JE SUIS UN GOUROU, car j’enseigne la langue sanskrite, le yoga et l’hindouisme. Je ne rougis pas en le disant et en vous l’écrivant ! Je ne me cache pas ! Quand vous, les journalistes, vous avez besoin de mes services, vous savez très bien où me joindre.
Le mot "gourou" a subi, en Occident, le même sort que la "svastika" que l’on assimile au nazisme. Faut-il supprimer les marteaux et les faucilles des ateliers et des fermes parce que les dictatures communistes ont fait des millions de morts de par le monde ? Faut-il supprimer le rouge des drapeaux, car le rouge est la couleur du communisme ? Supprimer les gourous, c’est supprimer les enseignants ! Nos premiers gourous étant nos parents, faut-il donc supprimer les parents ?
Alors messieurs et mesdames les journalistes, avant d’utiliser un mot, réfléchissez à plusieurs fois ! Même si La Réunion est de plus européanisée, nous sommes le département français le plus hindou aussi. L’utilisation d’un terme en Occident a parfois une connotation différente localement. Encore une fois, tenez compte de la réalité locale : ici, les gourous sont — dans la communauté hindoue — synonymes de personnages nobles et dignes de respect. Ce sont bien souvent les ancêtres que nous vénérons, car ils sont la cause de notre présence sur cette terre. Qui d’entre nous n’a pas d’aïeux ?
Swami Advayananda
Un gourou qui ne se cache pas
Ashram du Port
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