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15 février 2007
Jacques Chirac à propos du nucléaire iranien, Ségolène Royal au sujet du Québec, Arnaud de Montebourg parlant de François Hollande ont commis, ce qu’on nous présente, comme des “gaffes”. Pour savoir ce qu’ont les hommes politiques en période électorale à se mettre à faire “gaffe” sur “gaffe”, il faut d’abord s’entendre sur ce qu’on appelle une “gaffe”. Prenons celle de Montebourg : le 17 janvier sur le plateau du grand journal de Canal+, il avait présenté François Hollande comme étant « le seul défaut de Ségolène Royal ». Il avait enduit ses propos d’une couche d’humour pour en adoucir l’acidité cherchant à préserver leurs deux interprétations possibles (sérieux et plaisanterie) pour créer une équivoque interprétative lui permettant de faire passer un contenu sérieux tout en disant que « c’était pour rire ». Mais si la préméditation est là, s’agit-il encore d’une gaffe ?
Puisque au sens le plus large « gaffer » revient non seulement à dire ce que l’on pense même si c’est un point de vue contraire aux intérêts de son parti, mais de plus à le faire d’une manière spontanée et non calculée.
Il faut ensuite prendre en compte qu’une gaffe “politique”, comme l’a noté Cyril Lemieux, est avant tout une gaffe “médiatique”. Ce n’est donc pas d’abord, comme l’a montré cet auteur, une erreur sur le contenu politique de ce qui est dit mais bien plutôt une mauvaise appréciation de la part de l’orateur de la situation d’énonciation où il se trouve. Ainsi l’erreur de Jacques Chirac à Propos du nucléaire iranien, a-t-elle surtout été de penser qu’il pouvait s’exprimer devant un petit comité de journalistes aussi librement qu’en conversation privée et selon la règle du “Off” (on connaît pourtant les réticences des journalistes anglo-saxons avec l’application tacite de cette règle). Toutefois, on ne peut, pour autant, pas dire du chef de l’État qu’il ne fasse jamais de “gaffe” ; par exemple, quand il se trompe sur le nom du futur airbus en conférence de presse, là il “gaffe” vraiment !
Ségolène Royal, pour sa part, est avant tout victime d’une confusion entre des situations devant rester confidentielles et celles bénéficiant d’une forte publicité. La difficulté majeure de communication rencontrée par les candidats en campagne est la quasi-inexistence pour eux de situations publiques à faible degré de publicité. Les journalistes en quête de sensationnel privilégient alors plus que jamais la forme sur le fond, ils partent en chasse de la moindre petite erreur de forme convertissable en “gaffe” et n’en laissent passer plus aucune. C’est pourquoi les hommes politiques semblent en commettre beaucoup plus qu’à l’ordinaire. C’est pourquoi aussi aucun d’entre eux, quel que soit son degré de compétence communicationnelle, n’est à l’abri d’une “gaffe” (ni Lionel Jospin parlant d’un jacques Chirac vieux et usé en 2002, ni Edith Cresson estimant que 25% des Anglais sont homosexuels, ni François Léotard chantant ave maria en arabe). Il suffit que certains de ses propos jugés par lui privés soient obligeamment rendus publics par les médias pour faire de lui un “gaffeur”. Dans ce contexte, il est très précieux à Nicolas Sarkosy d’avoir la main mise sur l’essentiel des directions de la grande presse. Ses propres “gaffes” s’en trouvent largement amorties voire étouffées. Gérald Dahan, par exemple, après avoir piégé Ségolène Royal faisait remarquer qu’aucun média n’avait relevé la grossière erreur de Nicolas Sarkozy dans sa réaction aux propos de sa rivale : « Pour moi, la Corse n’est pas un sujet de plaisanterie, spécialement quand je parle avec un Premier ministre d’un autre pays », avait déclaré le Ministre de l’intérieur. Or comme chacun sait, ou en tout cas comme devrait le savoir un candidat à la Présidence de la République, le Québec n’est pas « un pays » mais une province. Cette belle “gaffe” a été, comme on s’en doutait, bien moins médiatisée que le canular en lui-même. On aimerait voir la presse mettre autant d’enthousiasme à relater les performances de la candidate quand, comme le 11 février pour la présentation de son programme, elle se montre convaincante.
Pascal Duret
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