
La vérité lé tétu ! i pé pa tourn ali lo do kontinyèlman !
4 juillet, parMézami, mon bann dalon, si in zour in listorien i désside rakonte anou bien konm k’i fo listoir La Rényon, mwin lé sirésèrtin li va parl anou (…)
3 mars 2023, par
Douala, prochain Vancouver africain ? Kribi, laboratoire de l’Arc Atlantique pour mieux faire circuler les richesses localement ? Laboratoire d’intégration des peuples autochtones (7 familles linguistiques, 50 % des langues autochtones au Canada), Vancouver repose principalement sur la foresterie, l’exploitation minière, le cinéma, et le tourisme. Cette expérience dans la Confédération canadienne peut-elle inspirer la contribution des forêts à l’Unité nationale, après les célébrations du 50e anniversaire de la République du Cameroun, porte d’entrée maritime des forêts du bassin du Congo ?
La sauvegarde des forêts peut-elle être porteuse de nouvelles opportunités pour les jeunesses et les industries créatives innovantes à forte plus-value d’employabilité ?
Le sujet des villes-ports et de la relation avec leur arrière-pays estuarien est fondamental pour faire circuler des richesses localement, à l’instar de Seattle et Vancouver qui rayonnent jusque dans la région des grands lacs et même Chicago grâce à des liaisons ferrées logistiques transcontinentales.
Capter des richesses à l’extérieur ne suffit pas à assurer la prospérité locale. Il est important de mieux les faire circuler localement. Comme les territoires ont perdu en autonomie (alimentation, fabrication, etc.), ils sont de plus en plus dépendants et vulnérables vis-à-vis des ressources extérieures. La quatrième révolution industrielle sera locale. Elle sera une opportunité de redistribuer les richesses dans les territoires.
L’enjeu économique est de créer des échanges économiques locaux. Il y a une forte empreinte écologique et une dépendance aux matières premières importées.
Que faudrait-il faire localement ? Beaucoup de richesses viennent de l’extérieur, qu’il faudra garder. Les solutions viendront en créant des entreprises locales, pour faire travailler les ressources locales, et de l’économie circulaire. Le territoire peut aussi être un incubateur de start-up en relation avec l’agro-foresterie, l’agriculture régénérative et les nouvelles technologies.
Il faudra également développer les supermarchés locaux et les micro-usines ; faire que les agriculteurs soient des transformateurs pour développer le milieu rural ; valoriser les déchets alimentaires et agricoles pour créer de la biomasse ; créer des espaces de coworking ; soutenir l’entrepreneuriat féminin, créer une plateforme de crowdfunding, pour faire le lien entre l’épargne locale et les entrepreneurs locaux ; apporter un fonds d’investissement local ; encourager l’achat local ;, etc.
Et si Douala, grand port du golfe de Guinée s’inspirait du réseau Si tous les ports du monde ? ET SI LES HABITANTS DES PORTS AVAIENT UN AUTRE REGARD SUR LE MONDE ?
Georges Serre qui préside aujourd’hui ce réseau a été ambassadeur de France auprès de la République démocratique du Congo, de la République du Cameroun ainsi que de la République de Côte d’Ivoire. De nombreux acteurs créatifs et innovants peuvent créer des ponts avec de nouvelles dynamiques de réseau.
Stratégies d’innovation entre peuples de l’eau et peuples de la forêt définiront de nouvelles articulations pour imaginer un MADE in AFRICA innovant et afro-futuriste.
De nombreux exemples peuvent l’illustrer : l’étude des capacités d’industrialisation et de stockage de farines de haute qualité à Douala et à Kribi ou les relations à envisager avec des projets comme « Numita Holdings », pour la fabrication de la farine de banane-plantain (Laboratoires de la Faculté d’agriculture de l’Université de Buea), ou encore la technopole d’Ouassa-Babouté. Le projet d’Ouassa-Babouté consiste en la mise en place d’une zone industrielle de transformation de haute technologie étendue sur 405 hectares et d’un bassin de production de 539389 hectares pour une enveloppe globale de 120,175 milliards de Francs CFA. Les activités ciblées portent sur la production et la transformation de céréales, tubercules et plantains, fruits et légumes, huiles essentielles et aromatiques, lait et dérivés et le cacao entre autres. Capacité visée : 800 000 tonnes en quatre et deux millions de tonnes après dix ans.
Ces odyssées afro-futuristes auront besoin de renouer avec le passé de grands explorateurs d’Orient et d’Occident.
Tsunoda Ichizo est le premier japonais à avoir séjourné au Cameroun en 1906. Qui était cet explorateur ? Son étude des cours d’eau et rivières a-t-elle un lien avec la gestion durable des forêts du bassin du Congo ? La perliculture très prisée au Japon représente-t-elle une filière à développer au Cameroun pour encourager une meilleure gestion de la ressource en eau et par là même l’épanouissement de « forêts de la tranquilité » (thème retenu par la prochaine exposition universelle d’Osaka au Japon consacrée aux ODD) ?
Kevin Lognoné
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