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14 janvier 2015, par
20 heures, ce lundi 12 janvier. Passée la belle préface de Paul Vergès, je découvre la raison du livre que Marylène Berne vient de publier : « Pour que continuent les luttes des femmes contre la violence et les discriminations ». Sont cités : tout d’abord Marie Louise Giraud, qui paiera de sa vie son insolence à poser, c’était il y a un peu plus de 70 ans, le droit de la femme à contrôler sa maternité, ensuite Lucien Neuwirth, député gaulliste, qui a fait voter en 1967 une loi sur la régulation des naissances et enfin Simone Veil, auteur d’une loi sur l’Interruption Volontaire de Grossesse (IVG). Ces deux derniers, personnalités politiques classées à droite, devront alors affronter « des députés en majorité masculins qui ne supportent pas cette formidable avancée ». Il leur a fallu du courage. Tout est-il dit ? Non…
« L’encre de la mémoire » de Marylène Berne a, dès les premières lignes de son premier chapitre, la bonne idée de nous inviter alors à comprendre pourquoi et comment, arrivant un jour avec son époux dans un coin de la planète dont ils ne connaissaient seulement que le nom, une jeune lyonnaise va s’impliquer totalement dans les luttes qui se mènent alors à La Réunion. Ne voulant surtout pas, au sortir de l’université avec une agrégation de biologie en poche, se retrouver militaire en Algérie, Philippe a choisi d’être VAT. On lui a imposé ce département français de l’Océan Indien. Marylène débarque donc elle aussi dans notre île. Nommée institutrice au Tampon, elle va vivre la vie des largués de notre société. Et, faisant un pied de nez à l’Ordonnance d’Octobre 1960 qui permet au Préfet de renvoyer en métropole « tout fonctionnaire dont le comportement est de nature à troubler l’ordre public », avec son époux, elle adhère au camp de ceux qui luttent contre la fraude électorale et qui demandent que la possibilité de développer leur île soit donnée aux réunionnais eux-mêmes, dans le cadre de la République française.
Gagné par la simplicité des mots et un rappel, sans détour, de pages importantes de notre histoire, je ne me lasse pas de poursuivre la lecture de ces lignes qui me permettent de revivre les premiers pas des premiers engagements des gens de ma génération. Tout y est : les menaces, souvent suivies de coups, dont nous fûmes l’objet lorsque, avec l’ADNOE, nous osions affronter les violeurs du suffrages universel, les campagnes électorales engagées, non pas pour gagner des élections, mais pour être avec ceux et celles qui souffraient dans leur dignité et dans leur vie de chaque jour et qui aspiraient au changement. Comme elle a raison, Marylène Berne, quand elle écrit qu’« …il y a un travail de mémoire important à faire vis-à-vis des victimes d’une triste époque qui n ‘est pas si lointaine ». On se sent interpellé…
Oui, on se sent interpellé, comme devrait se sentir interpellée « une femme qui accède à des fonctions électives comme maire, députée, conseillère générale ou régionale. Apporte-t-elle de la féminité dans son engagement ? » écrit plus loin l’auteur qui précise : « Les exemples de femmes occupant un poste d’élue ont tendance à démontrer le contraire. Nous serions heureuses de découvrir un côté féminin dans leur pratique politique, mais nous constatons qu’ambition, grand besoin de pouvoir, manœuvres en coulisses et manque de chaleur humaine se retrouvent chez elles, tout comme chez leurs homologues masculins. C’est dommage… ! ».
Il est 23 heures lorsque je reviens au chapitre 13. Je relis tranquillement l’hommage que Marylène Berne rend à Laurence Vergès. « Je réalise que j’ai laissé passer beaucoup de temps sans venir te voir, sans te téléphoner. Je suis sans excuse… Je repense à toi, pleine de vie, à ton beau sourire qui mettait à l’aise dès la première rencontre… ». Laurence est partie le 6 novembre 2012. Ce jour là, au cimetière paysager du Port, Marylène a « une boule dans le fond de la gorge. Je refoule en vain mes larmes qui coulent toutes seules. Adieu Laurence … ».
C’est émouvant. C’est beau… J’ai apprécié.
Raymond Lauret
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