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28 juin 2008
Mercredi 25 juin, Huguette Bello interpellait le gouvernement sur la diminution des contrats aidés pour 2008. Dans sa réponse, le secrétaire d’État à l’outre-mer rappelait que le gouvernement veut favoriser l’emploi marchand et durable. Il indiquait qu’à La Réunion le taux de chômage est passé de 30% à 20% en trois ans. Il ajoutait « que trois mille offres d’emploi ne trouvent actuellement pas preneur à la Réunion ». « J’apprécierais que la majorité régionale, dont vous faites partie, s’interroge sur l’efficacité des politiques d’insertion professionnelle, manifestement inadaptées au marché du travail, et qui font que des entreprises réunionnaises sont contraintes d’importer de la main-d’œuvre alors qu’il y a parallèlement un grand nombre de chômeurs » déclarait-il.
Il est surprenant de voir un membre du gouvernement, interpellé sur sa politique de l’emploi, mettre en cause les élus d’une collectivité dans une enceinte et dans des circonstances qui ne leur permettent pas de faire connaître au public concerné leur réponse.
Le secrétaire d’Etat et son gouvernement - qui sont au pouvoir depuis un an - ne peuvent revendiquer seuls la paternité de la baisse du taux de chômage. Ce résultat est aussi à porter au compte du Conseil régional qui, avec ses politiques d’insertion, ont accompagné le mouvement et permis une telle évolution. Le gouvernement ne peut tomber dans un vulgaire manichéisme : revendiquer le positif et rejeter le négatif sur les autres.
Qu’il y ait un reliquat en besoins d’emplois non satisfaits c’est, malheureusement, la règle du jeu. En Métropole, ne trouvant pas ce qu’ils ont besoin auprès des ANPE, des employeurs font appel à des travailleurs clandestins. La Fédération patronale de l’Intérim (le Prisme) vient de reconnaître avoir employé énormément de sans-papiers. Une autre organisation patronale a fait remarquer au gouvernement que sa politique anti-immigration risque d’assécher le marché de l’emploi dans certains secteurs. Malgré les performances de son système de formation, la Métropole a du mal à faire face.
Il est très difficile d’obtenir une parfaite adéquation entre formation et besoins des entreprises. Se rendant compte de cela le gouvernement a décidé de fusionner ANPE et ASSEDIC comme le rappelle Yves Jégo. Cette réponse ne satisfait pas tout le monde, mais elle souligne la part de responsabilité de l’Etat. Dans le contexte particulier de La Réunion et de ses handicaps, il n’est pas possible de disposer de tout l’appareil de formation nécessaire pour répondre à tous les besoins. Croire en cela ou le laisser croire, c’est se tromper ou tromper l’opinion. Ces jours-ci, il a été question dans la presse d’importants besoins en puéricultrices ou en infirmières. En même temps on faisait remarquer que les structures de formation locales ne peuvent répondre convenablement à ces besoins. C’est pour cela que La Réunion met en oeuvre une mobilité-formation ou fait appel à des compétences extérieures dont celles venant de Métropole. Si elle avait les moyens de former pour répondre à tous ses besoins en main d’œuvre, cela se saurait.
Quant aux 3.000 demandes non satisfaites dont le ministre a fait état, il serait bon qu’il rende publique la liste des emplois ne trouvant pas preneurs. En concertation avec le conseil régional, le gouvernement peut mettre en œuvre les moyens de satisfaire à ces demandes. Constater une éventuelle défaillance et l’imputer à d’autres est une chose. Se donner les moyens d’y face, de manière partenariale c’est prouver son sens de la responsabilité. C’est le moins que l’on puisse attendre du gouvernement. Après ses déclarations, La Réunion est donc en droit d’attendre du secrétaire d’Etat qu’il fasse connaître quels sont ces 3.000 emplois qui ne trouvent pas preneurs et qu’il dise comment permettre à des jeunes de La Réunion d’y accéder le plus rapidement possible.
MS
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