
Accord historique pour la Nouvelle Calédonie
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9 juin, par
Nos sœurs et frères musulman.e.s de l’île célèbrent ce samedi 7 juin l’Aïd el-Kébir, la « grande fête », la plus importante du calendrier musulman, appelée également Aïd-el-Adha, la « fête du sacrifice ». Joyeuse fête de l’Aïd à tous les membres de la communauté musulmane de La Réunion, de l’île Maurice et à travers le monde.
Cette fête commémore le sacrifice d’Abraham (Ibrahim en arabe), un épisode relaté dans une forme un peu différente dans le Coran et dans la Bible (Ancien Testament/Genèse 22, 1-19). Selon le Coran (Sourate 37, 100-107), c’est en songe – pris comme une révélation et une épreuve – qu’Abraham se voit en train d’immoler son fils. Ensemble ils décident de passer à l’acte.
Dieu dans sa grande bonté allait-il confirmer ou infirmer le songe ?
« Lorsqu’ils se furent tous deux abandonnés à la volonté divine (aslamâ) et qu’Abraham eut couché son fils le front contre terre » pour le sacrifier, c’est alors que Dieu intervient et arrête le geste d’Abraham pour conclure « l’épreuve », tout en remplaçant l’adolescent par un bélier, nous dit le Coran ((Sourate 3 :103-106).
Selon certains commentateurs la vision – dimension onirique absente du récit biblique – qu’a reçue Abraham ne lui intimait pas l’ordre d’immoler matériellement son fils, mais de le consacrer à Dieu. Contrairement au texte biblique qui évoque très clairement Isaac, le Coran ne précise pas quel est le fils d’Abraham dont il est question : Isaac ou Ismaël. Pour les traditions populaires, il s’agit d’Ismaël.
C’est cet événement que les communautés musulmanes de par le monde commémorent sous la forme d’un sacrifice animal dont la viande est partagée en trois : un tiers pour la famille, un tiers pour les amis et voisins et le dernier pour les pauvres ; commémoration devenue la « grande fête » (Aïd el-Kébir) des musulmans, mêlant spiritualité, partage et solidarité. Aïd Moubarak
Ce récit nous concerne
Ce récit de non-sacrifice, qu’on désigne, selon la tradition juive, sous le vocable de « Ligature d’Isaac » est porteur de dimensions multiples (Jean-Marc Berlioux, 2020). Il peut être lu comme une injonction à la soumission, hélas dommageable pour l’image d’un Dieu cruel qu’elle projette, tout en posant la question de la responsabilité personnelle. Il peut être interprété comme mettant en scène l’interdiction définitive des sacrifices humains dans les mondes juif, chrétien et musulman. Il parlerait aussi de la mutation profonde, à l’adolescence de la relation liant parent et enfant et, en l’occurrence, un père et son fils – ce n’est pas l’agneau, l’animal-fils, qui est sacrifié, mais le bélier, l’animal-père qu’Abraham voit dans sa vision. Autrement dit, c’est le père possessif qui est symboliquement immolé, les liens captifs tranchés et le fils est rendu à sa propre autonomie responsable (Marie Balmary, 1986 ; Gilles Bernheim, 2002).
Enfin dans une perspective initiatique, on pourrait considérer que ce récit, qui constitue un composant majeur des traditions juive, musulmane et chrétienne, met surtout en scène la confiance totale d’Abraham envers les promesses de Dieu d’une descendance nombreuse. Car Dieu tient toujours ses promesses et qu’en outre, rien de mauvais ne peut venir de Lui.
Bref, c’est un récit riche d’enseignement qui nous concerne à plus d’un titre.
Aïd Moubarak
Reynolds MICHEL
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