L’alcool, c’est mortel

26 juin 2006

En réponse aux nombreux amis et connaissances qui m’ont appelé, suite à la parution d’un texte intitulé "Quand j’aurai 64 ans" signé M. Kichenapanaïdou, (“JIR” du 21 juin), je voudrais dire que je ne suis nullement l’auteur de cet article.
Ceci dit, je voudrais dire que je ne suis pas aveuglément contre l’alcool. Depuis la nuit des temps, l’Homme a toujours bu de l’alcool et je suis conscient que ce n’est pas aujourd’hui qu’il va s’arrêter. Je suis contre l’abus d’alcool. Car, l’abus d’alcool, c’est mortel. Combien de drames, qui endeuillent des familles entières, ne sont-ils pas dus à l’abus d’alcool ? Cirrhoses du foie, femmes battues, accidents de la route, crimes...
Ma lutte va dans le sens de l’information de notre jeunesse. Il faut qu’elle sache les méfaits de l’alcool. Il n’est jamais trop tard pour la sensibiliser.
À ce titre, j’approuve entièrement la décision récente de la Région de limiter le degré d’alcool de 49° à 40° et de supprimer à terme la "pile plate". C’est un pas considérable, mais encore insuffisant. N’oublions pas qu’un petit verre de rhum équivaut à un verre de vin.
Juste 2 chiffres, en ce début d’année 2006, qui feront peut-être réfléchir : plus de 1.200 automobilistes ont été contrôlés au volant avec un taux d’alcoolémie de 0,5 gramme d’alcool par litre de sang ; 80% des crimes jugés aux Assises sont le fait d’accusés dont le taux d’alcoolémie dépassait 2% d’alcool par litre de sang. Ces chiffres parlent d’eux-mêmes...

Marc Kichenapanaidou


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