
Désaccord entre les canniers et les usiniers, toujours pas de date pour la récolte
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6 avril 2018, par
A Monsieur Roland Troadec qui est revenu dans un courrier de lecteur sur le sujet de l’endiguement de la Rivière des Galets, je voudrais le redire encore aujourd’hui : loin de moi la prétention de vouloir jouer au donneur de leçons. Surtout à ceux qui ont fait de solides études qui leur permettent, entre autres, de comprendre comment le littoral de notre petite île peut se développer ou, au contraire, se retrouver fragilisé à cause d’une diminution des apports de sédiments. Mais il est des réalités du terrain qui s’imposent à nous.
Et les habitants du petit village de la Rivière des Galets qui, à chaque gros cyclone, devaient à l’époque quitter leurs cases pour trouver refuge dans les centres d’hébergement ouverts par la Municipalité, peuvent aujourd’hui se dire rassurés par la présence des neuf solides « brise-courants » qui protègent leur zone de vie. La fixation de ces épis dans le sol doit-elle être l’objet d’un contrôle des techniciens pour qu’elle soit éventuellement renforcée ? Nous répondons que c’est là une évidence. Parce que c’est la vie. Des écoles d’ingénieurs ont formé des gens compétents dans ce domaine. Nous devons pouvoir et devoir leur faire confiance.
En aval, et jusqu’au littoral, il y avait aussi une ville avec ses zones d’activités économiques et ses habitations. Ceux qui s’y trouvent ne se sentaient pas à l’abri de débordements de cette rivière qui, il y a quelques siècles - et cela personne n’a le droit de l’oublier - a charrié des millions de mètres cubes de galets et autres sédiments qui dégringolaient de l’actuel cirque de Mafate. Ce qui a donné un lieu dénommé « Plaine des Galets ». A la fin du XIXe siècle, les décideurs de l’époque ont fait le choix d’y creuser le premier port de l’île. Nous le savons : qui dit « port » dit populations de dockers, de cheminots et autres travailleurs, avec leurs familles qui suivent. Familles qu’il fallait protéger. Cela a été fait un siècle après. Et cela semble satisfaisant.
« La dynamique hydro-sédimentaire littorale » nous dit que cet endiguement a des conséquences sur l’alimentation en sédiments de la côte. Sans doute et même sûrement. Et nous faut-il, comme le souligne Monsieur Troadec, considérer comme étant une « simple analyse » de la situation le fait qu’une « carte IGN récente montre que la largeur (250 m) de l’exutoire » (… ou « canal », comme on dit aussi…) diminue de 5 fois celle du lit naturel de la rivière (1 250 m) et cela sur un allongement de plus d’1 km »… ?
Tous ceux et celles qui passent sur les ponts qui enjambent la Rivière des Galets le voient : même en période de grosses pluies, les coulées d’eaux qui animent cette dernière sont loin, très loin d’occuper les 1 250 m de largeur du lit. Nous ne sommes pas dans la situation de la plupart des rivières de notre île qui coulent « bord à bord ». Et, pour la Rivière des Galets, les sédiments qui descendent alors avec les eaux ont bien de la place pour s’étaler lorsqu’ils arrivent sur le littoral. Qu’il en manque un peu, oui, pourquoi pas ? Mais, je le répète : la protection de zones habitées n’imposait-elle pas un endiguement ?
Tout n’est sans doute pas parfait. On pouvait sans doute faire mieux et plus. Mais, je rassure Monsieur Troadec : les ingénieurs de la ville du Port ainsi que ceux de la SEMADER ont eu à l’époque les discussions qu’il fallait avec leurs pairs de la SOGREAH. Je n’ose croire qu’ils n’ont pas tenu compte des éventuelles recommandations de ces derniers.
Et bien sûr, comme il importe que la sécurité des habitants soit toujours assurée, je me permets de dire aux élus d’aujourd’hui et de demain qu’il leur appartient de toujours s’appuyer sur les ingénieurs pour contrôler que tout va bien. Je ne serai plus jamais à leur place. Ce qui ne m’empêche pas de me souvenir que leur tâche n’est pas aisée. Tant il leur faut pouvoir conjuguer les cas d’écoles avec les réalités de la vie…
Raymond Lauret
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