“L’étoile de la Ravine à Malheur”

24 avril 2006

Par ce présent courrier, je propose une solution aux ingénieurs régulateurs de la route en corniche à une seule voie (de type canal bichique) : leur hantise, en plus des galets (qui est aussi celle des usagers dans leur grande majorité et se feront un plaisir de reprendre leur route du littoral) est la non fluidité de la circulation par les embouteillages qui bloquent temps et énergies.
Un moyen est possible pour y remédier, la circulation pair/impair/je passe, le jour pair, les voitures aux numéros pairs peuvent l’emprunter, ainsi de suite (nous n’innovons pas, cela se fait lors des pics de pollution dans les grandes villes). Cela aurait plusieurs vertus : économie d’essence par le co-voiturage (les irréductibles solitaires prendraient la Montagne), convivialité entre voisins qui pourraient discourir cordialement durant le quart d’heure de la traversée, lutte indocile contre le monopole des compagnies pétrolières.
Et enfin, la redécouverte pour les passagers de l’étoile de la Ravine à Malheur*, joyau de notre belle route du littoral, lorsque l’orbe d’or se couche et que le ciel flamboie. Et si cette route, malgré ses défauts et ses humeurs, avait aussi quelques vertus ?
En attendant, Messieurs les ingénieurs, faites avancer les travaux et s’il vous plaît... libérez la route...

Christian Vittori,
Sainte-Marie

* PS : Les falaises de la route du littoral sont friables à une exception d’après Nicolas Hubert, spécialiste en environnement développement qui est une solide figure de basalte (de surcroît d’une exceptionnelle beauté), c’est l’étoile de la Ravine à Malheur, ancienne lave piégée qui n’a pas refroidi horizontalement, mais en rayons. Puisse cette curiosité naturelle qui fait partie du patrimoine géologique de l’humanité ne pas être recouverte par les ceinturons en métal...


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