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Le 11 février 2005, la loi pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées était promulguée. Vingt ans plus tard, la scolarisation des élèves en situation de handicap ou avec des besoins éducatifs spécifiques et particuliers devrait être un enjeu majeur de l’éducation nationale. La réalité est tout autre, malgré des progrès nous sommes loin du compte.
Le premier problème que rencontre une famille est la reconnaissance par la MDPH (maison départementale des personnes handicapées) du handicap de son enfant. Il faudra parfois attendre plus d’un an à La Réunion pour que le dossier soit traité quand on sait que dans certains départements de l’hexagone les délais sont de moins de trois mois. Sans ce « graal » l’enfant ne pourra bénéficier d’aides et seuls les enseignants en toute bienveillance pourront apporter un peu d’humanité aux familles souvent démunies. Certes la loi de 2005 a apporté quelques changements positifs et le parcours des élèves à besoins spécifiques s’améliorent, particulièrement grâce aux efforts des acteurs concernés, mais force est de constater qu’il reste beaucoup à faire.
Le manque de moyens humains engendre des situations pouvant relever de la maltraitance.
Un fois notifié par la MDPH, un élève porteur de handicap peut bénéficier d’une aide humaine (AESH), malheureusement, leur nombre est insuffisant. Les élèves auront donc une partie de leur emploi du temps avec une aide et l’autre sans ou plusieurs élèves se « partageront » une ou un AESH.
Autre problème de la prise en charge des élèves avec des besoins particuliers réside dans le manque de formation des enseignants et de tous les personnels des établissements scolaires. Souvent dépassés par des situations difficiles, l’inclusion entraîne alors des difficultés génératrices de stress et d’angoisse pour les enseignants et les autres élèves.
Pour une véritable inclusion, de nombreux leviers doivent être actionnés
Tout d’abord, investir dans la formation des enseignants et de l’ensemble de la communauté éducative afin qu’ils puissent faire face aux défis majeurs de l’inclusion.
Allouer des moyens financiers et humains suffisants pour assurer aux familles le traitement de leur dossier par la MDPH dans des délais raisonnables de moins de quatre mois.
Faciliter la mise en place des Pôles d’Appuis à la Scolarité qui permettront le dialogue entre les professionnels de santé, les familles et les équipes éducatives pour répondre au mieux aux besoins spécifiques de chaque élève.
Lorsque l’inclusion scolaire sera réelle et effective, toute la société sera gagnante. Donnons-nous les moyens de sortir de l’illusion !
Christophe Estève
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