L’intelligence collective nous sortira-t-elle de l’impasse ?

2 août 2022, par François Maugis

Je souhaite vous parler aujourd’hui d’un problème sérieux et grave :
1. Où allons-nous ?
2. Où va le Monde ?
3. Où va l’humanité ?

Et, pour commencer, quelques questions auxquelles nous allons essayer de répondre :
4. Des origines à nos jours, de la simplicité unique à la diversité complexe, y a-t-il cohérence et logique ou incohérence évolutive ?
5. Les outils humains sont-ils capables de voir la vérité et de comprendre l’Univers ?
6. Faut-il choisir entre résilience et épanouissement de l’être ?
7. Qu’est-ce qu’un être humain ? Un roc sur du tendre ou un tendre sur du roc ? Bien sûr, il y a toutes les déclinaisons intermédiaires mais vous aurez mieux compris qui vous êtes si vous êtes capable de vous classer dans l’une de ces deux catégories. Il y a en effet, les êtres bien construits, solidement ancrés pour la vie sur une base solide. Ceux-là ont l’âme indestructible et sont en mesure tout au long de leur vie, d’épanouir leurs qualités humaines.
Et puis il y a les autres, trop nombreux qui, ayant connu une enfance peu épanouissante ou même douloureuse et torturée, n’ont pas eu la chance de se construire de la meilleure manière. Ceux-là partent dans la vie avec un furieux handicap. Sans base, sans fondement solide, ils se construisent sur le tard à la force du poignet. Pour ne pas disparaître dans la masse du Monde, ils se forgent une carapace rigide et ils perdent en souplesse. Pire, ils perdent souvent leur humanité. Ils sont résilients, c’est sûr mais on ne peut pas considérer qu’ils représentent le nec plus ultra d’une humanité apaisée, équilibrée, harmonieuse et heureuse. Ainsi va le Monde, malheureusement car nous n’avons pas su permettre à tous nos enfants, de se construire pleinement et de la meilleure manière. Oui, l’éducation au sens large, est la pierre angulaire sur laquelle repose l’harmonie humaine et la paix du Monde. Il semble que nous l’avons oublié. Le Monde va mal parce que trop d’humains sont trop mal construits.
Il est vrai que la résilience est la seule porte de sortie des êtres fragiles. Cependant, nous savons tous qu’il vaut mieux prévenir que guérir. S’il n’est pas trop tard, il serait donc souhaitable de revoir la manière dont nous construisons nos enfants. Il ne s’agit pas d’éducation au sens strict. Il s’agit de permettre à nos enfants de mieux se construire et, surtout, de se construire eux-mêmes — (Le fameux : « Apprends-moi à faire seul »). Et, pour cela, c’est un retour aux fondamentaux dont il est question. De quoi s’agit-il ? Tout simplement d’un retour à la nature, d’une meilleure compréhension de la symbolique que représentent les grands équilibres de la nature qui ont mis plusieurs millions d’années à se construire. Voilà le vrai changement de paradigme qui pourrait peut-être nous sortir de l’ornière dans laquelle l’humanité se trouve.
Comme l’a reconnu le gouvernement canadien et, tout récemment le Pape, le monde occidental a tué l’identité humaine et civilisationnelle dans le cœur des enfants aussi bien que dans celui des adultes, de nombreux peuples premiers.
Je serais tenté de dire que la société moderne, de plus en plus mondialisée et uniforme, tue dans l’œuf, par une éducation inadaptée, l’ouverture d’esprit et la sensibilité créatrice de tous les enfants du Monde. Il s’agit là d’un drame dont on commence à peine à mesurer les catastrophiques conséquences. Le Pape a demandé pardon pour le mal fait mais, qui d’autre sinon l’histoire universelle, peut-il expliquer la genèse et la triste conclusion de l’évolution de l’humanité ? Pour cette raison, les pessimistes et les fatalistes, pensent que nous ne pourrons pas échapper à notre funeste destin.
Je ne le crois pas. Mais sommes-nous assez nombreux à prendre conscience de cette situation et surtout, à prendre conscience des merveilleuses capacités humaines capables de relever ces défis ?

François-Michel Maugis


Signaler un contenu

Un message, un commentaire ?


Témoignages - 80e année


+ Lus

La kaz kreol

19 avril, par Christian Fontaine

I prétan di, an Frans, la kaz la pa parèy la kaz isi, La Rényon. Daborinn bann zorèy i apèl pa sa : « la kaz » ; i apèl sa : « la maison ». Zot (…)