
Turbulence à la Mairie de Saint-André
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14 août 2004
Mes pensées vont vers toi Venezuela : les yankees vont à nouveau jouer les souffleurs de braises. Là aussi, ils veulent imposer leur vision du monde.
Simon Bolivar, tu dois te retourner dans ta tombe. Ils vont poignarder une nouvelle fois ton rêve. Avec toi, la Grande Bolivie était passée à côté des écueils dressés par l’Espagne conquérante.
Simon Bolivar, pendant la grande marche libératrice qui te conduisit de La Paz à Lima, de Quito à Bogota jusqu’à Caracas, aux côtés de tes généraux, tu as construit le rêve d’une Amérique latine libre et démocratique, une région unifiée dans un même destin confraternel.
À chacune de tes étapes, la troupe des libérateurs grossissait, chaque village chaque hameau, offrait son quota d’hommes pour se libérer de la dictature espagnole.
Un petit village de la cordillère t’a offert les deux seuls êtres encore en état de participer à cette grande œuvre : un enfant et un chien.
Et voilà que l’Amérique, une nouvelle fois, tente d’imposer le libéralisme par un coup de force. Comme elle l’a fait pour Allende au Chili, elle veut la peau de Chavez.
Washington ne supporte pas que des puits de pétrole soient aux mains d’États souverains. Ce n’est pas la première fois que les Américains mettent à mal le Venezuela. Ils sont déjà à l’origine de l’abandon de la culture du café pour attirer les paysans vers les puits de Maracaibo.
Pour l’Amérique, le pétrole doit appartenir à une compagnie ayant des liens privilégiés avec un gros texan portant chapeau à large bord. À croire que le sous-sol du monde lui appartient !
Les USA ne voient qu’une seule façon de gouverner un pays, leur vision démocratique s’arrête au bipartisme : conservatisme ou social-libéralisme. Au-delà, pas question de prendre son avenir en main. L’Amérique n’aime pas le partage. Comme elle, toutes les démocraties occidentales prennent le même chemin.
En Europe, les partis socialistes, aussitôt au pouvoir, ravalent vite leurs chapeaux. La durée de leurs engagements à gauche ne dépasse pas la durée d’une année de pouvoir. Ensuite ils retournent dans le giron du pouvoir capitaliste.
Les quelques grands idéologues du partage n’ont pas beaucoup de marge de manœuvre.
Arrivés au pouvoir, ou bien ils font comme Lula au Brésil, ils naviguent à vue en tentant de ne pas toucher aux susceptibilités des gros propriétaires (tout en sachant que le grand aigle américain veille au grain) ; ou bien ils attaquent les problèmes de la misère de front, comme le fait Chavez.
Alors la machine à déstabiliser un pays se met en branle, les coups tordus se mettent en place. Au Chili, la C.I.A. avait soudoyé les syndicats des transporteurs pour déclencher le coup d’État qui mit au pouvoir le sinistre Pinochet.
Au Vénézuéla les représentants des chefs des grosses entreprises vont tenter ce dimanche de destituer Chavez. Cela fait plus d’un an qu’ils attisent le vent de la révolte à travers le pays, ils font descendre dans la rue les classes de privilégiés, ils bloquent les réformes voulues par un gouvernement démocratiquement élu.
La démocratie vénézuélienne donne pouvoir au peuple de destituer le président à mi-mandat si un nombre suffisant de signatures apposées au bas d’une pétition est obtenu. Chavez a accepté cette alternative au chaos actuel.
Déjà, l’opposition de ce pays d’Amérique latine - soutenue par le gouvernement Bush - prévient que si la destitution est proclamée, il faudra une période de dictature au Vénézuéla pour rendre la majorité des richesses aux tenants de la mondialisation libérale.
Elle annonce que les résultats seront donnés à mi-scrutin sans attendre les résultats définitifs. Ne voit-on pas poindre un remake du coup d’État de Santiago du Chili ?
Il est à souhaiter que comme pour la grande marche du Libertador (Simon Bolivar), dans les années 1800, les Vénézuéliens vont ce dimanche venir grossir les rangs de ceux qui préconisent le partage et non l’accaparement des richesses de notre monde.
Il leur faudra bien du courage pour lutter contre des forces soutenues par l’axe de la mondialisation à outrance.
Pour conjurer le mauvais sort qui s’abat toujours sur les faibles face aux puissants, je me remémore ces vers de Pablo Neruda, autre victime expiatoire de cette Amérique qui pressure depuis des décennies l’Amérique latine :
"Tout ce qui nous appartient vient de ta vie aujourd’hui éteinte,
Ton héritage ce furent des fleuves, des plaines et des clochers,
Ton héritage c’est notre pain de chaque jour, père,
Capitaine, combattant, là où une bouche
Crie Liberté, où une oreille écoute,
Là où un soldat rouge brise un front brun,
Là où jaillit le laurier de la liberté, où un nouveau
Drapeau se teint de sang de notre insigne aurore,
Bolivar, Capitaine, on aperçoit ton visage".
Guy Ratane-Dufour,
Sainte-Clotilde
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