
Turbulence à la Mairie de Saint-André
5 juillet, parAprès les coupures d’eau mémorables sur fond de polémique, le conflit Mairie de Saint-André-Cirest qui perdure, les plaintes à répétition, les (…)
28 janvier 2022, par
La gravitation ou loi de l’attraction terrestre universelle, découverte par Isaac Newton, s’avère être une force responsable de la chute des corps.
Lorsque nous nous levons le matin nous exerçons des forces antagonistes à celles de la gravité terrestre qui nous plaque au sol. Dès lors nous pourrions nommer cette habitude liée à la bipédie « habitus de bipédie chez Sapiens ». L’humain se sera donc différencié des mammifères par la bipédie.
En dehors de certains grands singes et des ours qui adoptent la station bipède occasionnellement, nous sommes en effet les seuls mammifères à l’avoir adoptée structurellement. Cette transformation a (aurait) « façonné » les organismes et permis notamment le langage parlé et articulé, la modification des membres et des os, la dextérité des mains et des doigts, d’innombrables micro-changements allant des protistes unicellulaires aux multicellulaires ou métazoaires et enfin aux animaux dont nous sommes issus, Eric KARSENTI, 2018, [1].
Dans ce courrier, nous tentons un grand écart en proposant d’interpréter – pour une meilleure compréhension de notre réalité humaine et de nos possibilités et limites physiologiques – et en même temps d’évaluer nos possibilités et nos limites adaptatives.
Ces possibilités physiologiques se seraient codifiées génétiquement notamment en réaction aux forces de la gravité, et auraient, par compensation, développé un autre soi-même organique potentiel inconscient que nous ne semblons découvrir que tardivement. Nous allons le « voir », ou plutôt nous devrions le ressentir, notamment par ce que nous avons appelé rêves avec leurs dynamismes éprouvés et ressentis.
Pour nous rendre compte de notre conditionnement physiologique à la gravité, relevons que les cosmonautes qui séjournèrent de longues périodes en 2021 dans la station spatiale internationale à 400 km d’altitude, dans un espace d’apesanteur confiné dépourvu de gravité, présentent à leur retour sur terre des conséquences qui auront modifié leur physiologie.
Thomas Pesquet évoque ces changements physiologiques et organiques retrouvés chez l’ensemble des cosmonautes ayant séjourné sur la plate-forme spatiale. Ainsi, les œsophages grossissent du fait d’un péristaltisme exacerbé par la poussée des bols alimentaires vers l’estomac ; de même pour les intestins qui doivent le forcer inhabituellement pour évacuer les déchets. Les os s’affaiblissent et les muscles s’atrophient… Nous sommes dans l’attente de l’étude des conséquences de l’apesanteur sur les rythmes du sommeil et la production des rêves des cosmonautes.
Sur terre d’autres « forces » ou motivations qui semblent nous animer et qui nous font nous lever le matin peuvent encourager ou freiner le vitalisme, l’inhiber. Mais doit-on avoir recours à des explications strictement physico-chimiques normales ou pathologiques pour rendre compte de ce vitalisme spécial ? Claude Bernard, (1813-1878), parlait de cette « force vitale médiatrice » in « Principes de médecine expérimentale » qui, en fait à l’époque, n’expliquait rien.
Nous aurions au fond de nos cellules, auto-organisées et regroupées en organes puis en organisme, une vitalité qui fut niée par bon nombre de chercheurs et de philosophes inconscients des forces bien réelles que la gravitation mobilise et révèle actuellement chez les cosmonautes. Et ce alors que le vivant, selon Eric KARSENTI, se serait par exemple « auto-organisé » [2] dès la sortie des océans confronté à la gravitation ! C’est là que les premiers animaux rampants sur la terre ferme auraient rencontré en effet la gravitation, selon une très ancienne « odyssée ». La gravité dans les mers et océans est de fait annulée comme chez l’embryon in-utero, faut-il le rappeler ?
Sur terre, nous humains avons fait face à la gravitation en adoptant progressivement la bipédie selon une « pulsion adaptative qui nous distinguerait » codifiée sur plusieurs milliards d’années et en toute inconscience. L’organisme tel que nous le connaissons se serait différencié dans sa réalité des autres mammifères dans le contexte de la gravité terrestre. Nous en prenons conscience lorsque l’environnement se révèle en état d’apesanteur. L’organisme alors perd son habitus et le vitalisme initial se désorganise et devient inadapté (momentanément, espère Thomas Pesquet) aux nouvelles conditions électromagnétiques et cosmiques.
Déjà le pédiatre hospitalier Alfred Grenier [3] avait mis en évidence une partie des capacités perceptives et motrices « cachées » du nouveau-né voici 35 ans, en décrivant le comportement du bébé à « la motricité libérée » dès les premiers jours après sa naissance. Cela en lui tenant la nuque. J’étais présent à Cannes lors du deuxième congrès mondial de psychiatrie du nourrisson, en 1983, lorsqu’il présenta ses premières constatations, film à l’appui. On le voit, lors de ses premiers examens médicaux, tenir la nuque d’un bébé de 4 ou 5 jours (réduisant ainsi la force de la gravité) quand ce dernier s’empare du stéthoscope du docteur. L’auditoire fut interloqué, aucune contestation ne fusa dans l’assemblée ! Le pédiatre s’évertue depuis cette époque à modifier les théories énoncées par le psychologue Jean Piaget qui affirmait que le bébé était incapable de tels exploits « sensori-moteurs » avant 3 ou 4 mois.
Avant d’aller plus loin, il est indispensable de rappeler qu’à la surface de la terre un objet ou un être, là le bébé, sont soumis à la pesanteur, phénomène par laquelle tout objet « à proximité » de la terre est attiré vers elle. Le poids d’un objet sur terre correspond à la force d’attraction gravitationnelle exercée par la terre sur cet objet. Quelle aura été la découverte du pédiatre Grenier ? En tenant la nuque du bébé d’un poids de 1,5 kg environ, il réduit ainsi l’attractivité de la terre. Le bébé s’empare alors du stéréoscope, sa motricité « libérée » en partie. Cette découverte enthousiasma le docteur, si bien qu’il continue, encore de nos jours, à tenter de convaincre l’intelligentsia académique très attachée à l’orthodoxie des thèses de Piaget – non sensible lui-même à l’attraction gravitationnelle.
Espérons que l’introduction de notre sujet ait produit une réceptivité a priori. Je proposerais qu’au niveau inconscient nous aurions intégré cette pression gravitationnelle vis-à-vis de laquelle nous ne pourrions nous libérer d’un habitus plus ou moins façonné (une façon d’agir, de penser et d’être) par le syndrome de « l’inhibition de l’action », tel que le Professeur Henri Laborit l’aura décrit. Les forces antagonistes à cette inhibition se déclencheraient lors des rêves ou des cauchemars, par compensation. Ce processus s’engagerait naturellement lors de notre sommeil selon des dispositions compensatrices. Celles-ci émergeraient par l’entremise symbolique d’images motrices potentiellement porteuses d’énergies pour tenter d’influencer notre organisme à son insu. Cette dernière hypothèse pourrait faire penser aux rêves tels ceux que Gaston Bachelard aborde de manière insistante et que le psychanalyste Carl Gustav Jung les décrit dans l’ouvrage « L’homme à la découverte de son âme », en 1928 ; 1987 chez Albin Michel, Paris.
Une récente étude menée par trois chercheurs, CHAGNOT Audrey, RAUCHS Géraldine et VIVIEN Denis [4], annoncée avec le titre évocateur : « Vingt mille lieues sous un crâne », présente une nouvelle réalité au sein du cerveau baignant dans le liquide céphalo-rachidien qui bat au rythme du cœur. La respiration et les postures debout l’affecteraient comme des « marées ». Le cerveau fonctionnerait « en flottant » via le liquide céphalo-rachidien (LCR) l’isolant des forces gravitationnelles. L’image d’un « sas » nous est venue d’où se révélerait une autre réalité organique insoupçonnée jusqu’à présent par la recherche en neuroscience. Nous pourrions imaginer que dans le contexte de ce « sas » les rêves vitalisés par le LCR et la neurogénèse engendrée par les oscillations cérébrales pourraient occuper une place centrale dévolue à une reconfiguration phylogénétique des organismes du fait d’empreintes épigénétiques (donc acquises) s’avérant pathogènes. Un peu comme les informaticiens reconfigurent les disques durs contaminés par des bugs ou des virus.
C’est ainsi que la recherche progresse : par l’énoncé de nouvelles questions.
L’article décrit au sein des cerveaux des mammifères (et donc de l’homme) un univers hors pesanteur nouveau qui pourrait nous aider à établir des liens entre sciences des productions imageantes du cerveau, on pense aux rêves, et rythmes cérébraux potentiellement à l’origine du cerveau imageant. Ces chercheurs avancent que « lors du sommeil profond, les pulsations parcourant le LCR voient leur amplitude multipliée par dix par rapport à l’éveil ». Cette observation est compatible avec la réalité électro-physiologique de la neurogénèse cérébrale lors du sommeil dit « paradoxal ».
Parmi leurs observations, le LCR se chargerait d’éliminer les déchets produits par les neurones. Les études sur le sommeil nous renseignent déjà sur ses nombreuses fonctions régulatrices somatiques et mémorielles. Pourraient-elles s’élargir aux fonctions psychiques quant on sait que les rêves sont essentiellement énactés lors du sommeil « paradoxal » à forte amplitude de connectivité synaptiques ?
La description de cette réalité isolant le cerveau de la gravitation le soumettrait durant le sommeil aux déterminismes génétiques comme pour le « déprogrammer », le désinhiber de l’inhibition et de ses empreintes épigénétiques pathogènes comme nous en avions formulé l’hypothèse dans nos travaux à partir de 2000. Voir à ce propos : [5] et [6].
L’étude à elle seule de ces trois chercheurs mériterait une valorisation inter et transdisciplinaire au risque de renouveler (radicalement ?) les sciences du vivant.
Paulus Frédéric CEVOI (Centre d’études du Vivant de l’Océan Indien)
Après les coupures d’eau mémorables sur fond de polémique, le conflit Mairie de Saint-André-Cirest qui perdure, les plaintes à répétition, les (…)
Le CIOM « national » aura bien lieu le 10 juillet au Ministère des Outre-mer, en présence du Premier ministre, François Bayrou et du ministre de (…)
Kan i ariv Novanm-Désanm-Zanvié, domoun i réziste pi ek la salèr. Zène-zan i mars dann somin, zène-fi i roul an dékolté ; sétaki i rod in manir po (…)
En avril 2025, la ministre malgache des Affaires étrangères, Rasata Rafaravavitafika a déclaré que "la position de Madagascar concernant la (…)
L’ancien chef de la diplomatie européenne a déclara qu’« en un mois, 550 Palestiniens affamés ont été tués par des mercenaires américains ». Une (…)
Après l’opération militaire d’Israël « Rising Lion » (« Lion dressé ») contre l’Iran dans la nuit du jeudi 12 au vendredi 13 juin 2025, et celle (…)
La Réunion fait partie des régions françaises les plus touchées par les conséquences sanitaires, sociales et judiciaires de la consommation (…)
1993- La disparition de Lucet Langenier. Elle a été brutale, prématurée et a frappé douloureusement non seulement sa famille mais aussi ses (…)
C’est dans une ambiance chaleureuse avec un état d’esprit fraternel que les délégués de la Section PCR de Sainte-Suzanne se sont réunis en (…)
La section PCR du Port apprend avec une profonde tristesse le décès de Nadia PAYET, ancienne déléguée syndicale CGTR. Militante engagée et (…)
Les technologies de Google Cloud renforceront la plateforme d’Ecobank pour améliorer la banque digitale, le soutien aux petites et moyennes (…)
Le patron des communistes, Fabien Roussel, ne se rendra pas à une réunion de la Gauche sur l’hypothèse d’une candidature commune de gauche en (…)