L’urgence du tram-train pour éviter des comas circulatoires

26 mai 2012

Ce jeudi matin, avec un ami saint-paulois nous avons co-voituré pour nous rendre du Port dans l’Est de l’île. Et nous avons été fortement impressionnés par l’ampleur des embouteillages sur la quatre-voies.
La circulation était très ralentie — voire longuement bloquée par endroits — sur les deux voies depuis Saint-Denis jusqu’à Saint-André, côté mer, direction Est vers le Nord. Et cela se passait grand matin, entre 6 heures et 7 heures. Après 7 heures, cela devait être pire encore…
En fait, les Réunionnaises et les Réunionnais constatent tous les jours que les durées des embouteillages sont de plus en plus longues et qu’elles s’étendent de plus en plus sur l’ensemble de leurs routes : nationales, départementales, urbaines, etc. Avec des pertes de temps et bien d’autres tracas pour les automobilistes et la population réunionnaise en général.
Le drame c’est que ce problème préoccupant va s’amplifier, si l’on continue la politique du tout-automobile, instaurée par le pouvoir néo-colonial dans les années 50 en supprimant le chemin de fer de La Réunion. Une politique qui se traduit notamment par l’importation de 25.000 voitures par an.
Voilà pourquoi il est extrêmement urgent de relancer le projet de tram-train de Saint-Benoît à Saint-Joseph, qui avait déjà été largement étudié par la Région lors de la précédente mandature et par divers partenaires, comme les communautés d’agglomérations. Le chantier du premier tronçon de cet équipement indispensable — sur la portion entre le Nord et l’Ouest — était même déjà financé et presque prêt à démarrer, avec tous les emplois en perspective pour les Réunionnais. Mais l’UMP de Didier Robert a décidé de le casser, avec la complicité de dirigeants socialistes, toujours imprégnés par l’anti-communisme.
Heureusement que François Hollande s’est engagé clairement et avec force à remettre en œuvre ce projet le plus vite possible après son élection à la présidence de la République. Voilà pourquoi il est important de voter pour les candidats de la majorité présidentielle et notamment ceux du PCR aux élections législatives, car ce sont ceux qui soutiennent le plus cet engagement du nouveau chef de l’État.

Laurent Sparton,
Le Port

Train

Signaler un contenu

Un message, un commentaire ?


Témoignages - 80e année


+ Lus