
Développement durable menacé : le sommet de Séville ravive l’espoir et l’unité
6 juillet, parLa conférence historique sur le financement du développement à Séville s’est conclue avec un sentiment renouvelé de détermination et un accent mis (…)
8 avril 2005
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Le remplacement des énergies fossiles, base de notre système économique, devient un enjeu crucial.
À terme, les gisements facilement exploitables viendront à se tarir. D’autres gisements existent mais leurs coûts d’exploitation bien supérieurs représentent un frein à toute l’économie. Il est aisé de dire qu’il faut changer du jour au lendemain notre mode de consommation. Néanmoins, la question est trop importante pour la renvoyer ainsi aux calendes grecques. Des solutions à court terme ont vu le jour, il est donc nécessaire de les mettre en pratique. Le bio-carburant, déjà utilisé, fait partie des techniques validées. Schématiquement, le processus consiste en l’utilisation de plantes productrices de sucre permettant la fabrication de l’éthanol, lequel constitue un substitut de l’essence.
Il est vrai que les moteurs à explosion doivent subir une mise à jour, mais la plupart des constructeurs dont les deux groupes français (Renault, Peugeot-Citroën) commercialisent au Brésil des voitures équipées de ce type de moteur. Au-delà des considérations techniques, c’est une chance pour notre environnement et aussi pour notre économie.
En premier lieu, l’un des avantages des voitures roulant à l’éthanol est leur propreté. Cet élément ne doit pas être négligé. Même si les dégâts atmosphériques causés par l’automobile sont minimes par rapport aux autres (centrales techniques, usines, déforestation), il s’agirait ici d’un premier pas non négligeable.
En second lieu, il est primordial d’apprécier l’impact qu’aurait l’utilisation à grande échelle du bio-carburant. Tout d’abord, il parait évident que la maîtrise de cette technologie pourrait être le point de départ du développement d’un nouveau secteur économique, donc créateur d’emplois.
De plus, c’est peut-être aussi un moyen de permettre la valorisation de notre production agricole. Avec des prix qui ne seraient pas soumis à la pression des marchés et des pays à coûts inférieurs, l’agriculteur ne serait plus en attente de subventions pour pouvoir survivre. En effet, c’est un moyen de mettre en avant une production, donc une manière d’assurer un prix décent. De toute façon, l’avenir de notre agriculture se trouve dans la valorisation des produits, et si celle-ci n’effectue pas ce vinage, elle fonce droit dans le mur.
Cette question vis-à-vis du carburant n’est en somme que résiduelle. Mais le bio-carburant prouve l’existence d’une alternative à l’énergie fossile. Il faut désormais se battre pour que ce vinage soit effectué, au risque de voir nos sociétés dans l’incapacité de se relever.
David Gauvin
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