
Turbulence à la Mairie de Saint-André
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19 novembre 2003
Notre Coordination (CACEP : Coordination des associations contre le chômage, l’exclusion et la précarité - NDLR) comprend l’attitude des chômeurs qui n’ont pas jugé utile de participer aux Journées départementales de l’emploi tenues les 6 et 7 novembre derniers à Saint-Louis. À l’heure où chacune de nos organisations doit tirer les enseignements sur ces journées, il nous a semblé utile d’attirer votre attention sur certains points bien particuliers par fidélité à notre conviction et à la nécessité de maintenir les conditions de parler d’une même voix et d’agir ensemble dans la lutte contre le chômage et la bataille pour l’emploi.
En effet, il n’y aura pas de traitement du chômage, de la précarité ou de l’exclusion sans un grand mouvement de chômeurs, de précaires et d’exclus.
Nous le disons haut et fort, car certains considèrent, y compris parmi les chômeurs, les précaires et les exclus, que tout tombe du ciel, que d’autres feraient à leur place ce qu’il y a à faire. Eh bien, ils se trompent. Ils se trompent parce que personne, mieux qu’eux-mêmes, ne pourrait faire ce qu’ils attendent ; personne ne pourrait, à leur place, faire mieux qu’eux-mêmes.
Si des personnes sans travail, des personnes qui ont des problèmes financiers, des personnes qui sont à la recherche d’un logement, des personnes que notre société a exclues, éprouvent de plus en plus de difficultés, traversent des épreuves, c’est parce qu’elles sont divisées, dispersées devant les événements et les circonstances ; c’est parce qu’elles ne s’organisent pas pour que leurs situations changent ; c’est parce qu’elles ne sont pas ensemble pour se relever ; c’est parce que les chômeurs, les précaires, les personnes à la recherche d’un logement, bref, les personnes démunies ne disposent pas de réseaux, d’élus, des hommes et des femmes qui, au quotidien, sont à la fois à leur écoute, mais qui portent également des projets pour un changement souhaitable et pour transformer au mieux leurs situations.
Au lendemain des Journées départementales de l’emploi tenues à Saint-Louis les 6 et 7 novembre derniers, qui ont permis la rencontre des associations de lutte contre le chômage, nous souhaitons que cette dynamique puisse s’organiser, s’amplifier grâce à la mobilisation et à la participation de toutes nos organisations au profit de nos publics dans le cadre des États généraux de l’emploi, de l’insertion, de l’action sociale de proximité et de l’économie solidaire, qui se tiendront le mercredi 26 novembre 2003 à Saint-Joseph.
Ces États généraux ne seraient pleinement une réussite que si, dans les jours, les deux semaines qui nous restent, nous sommes capables, avec les adhérents, amis et sympathisants de nos organisations, de bien informer et sensibiliser nos publics de la nécessité à participer activement à cette journée. Le choc de nos divisions, la blessure de nos querelles ont été des freins à la mobilisation. Publiquement, nous venons de prendre l’engagement d’unir nos efforts et de mettre de côté les petites querelles de chapelle.
Nous avons dit que nous sommes déterminés à mettre tout en œuvre pour ne plus amuser l’opinion et pour lutter contre le mépris dont nous sommes victimes. Le 26 novembre, à l’occasion des États généraux de l’emploi qui seront la suite logique des Journées départementales de l’emploi que nous venons de tenir, nous aurons l’occasion de montrer notre unité, de manifester notre solidarité, et notre volonté de travailler ensemble, de faire "l’union sacrée" pour l’emploi, contre l’exclusion, contre le mépris. Notre devoir nous l’impose, l’avenir de nos publics en dépend. Le meilleur moyen de le démontrer, c’est que nous soyons ensemble et suffisamment nombreux pour être enfin entendus et pris au sérieux.
Devant cette nécessité, nous attendons de chaque association, qu’elle mène avec ses adhérents et ses militants, un travail de terrain du bon côté du territoire pour mettre en cohérence nos discours et notre engagement au service de nos publics. C’est ainsi que nous pourrions redonner un espoir à tous ceux qui sont sans travail, tous ceux qui sont opprimés, exclus par ce système que nous dénonçons.
Il y a ceux qui veulent nous faire croire qu’il n’y a pas d’autres solutions, une autre politique publique de l’Emploi possible que celle qui conforte la logique des profits. À nous de faire apparaître l’alternative. Elle est possible. Elle est indispensable. Les chômeurs y gagneront, La Réunion également !
Nous comptons sur vous.
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