
Turbulence à la Mairie de Saint-André
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17 octobre 2018, par
Attention, ami lecteur, tu ne liras ici que du second degré. Prends-en bonne note.
Notre Terre se trouve dans une situation remarquable : le spectacle merveilleux de nos volcans, océans, paysages pittoresques, jonchés de plastiques luisants, parsemés de centrales nucléaires qui participent à la fabrique des nuages, décorés de somptueuses monocultures, à l’horizon barré de villes allant jusqu’à gratter le ciel. Notre climat modifié nous permet de circuler là où les glaces nous barraient le passage, et d’occuper ces terres dégelées pour qu’elles produisent. Car il nous faut produire. Et consommer. Dans un élan magnifique, nous, Humains, sous anesthésie, en souscrivant à l’assurance-bonheur-consommation, organisons notre suicide.
La recette dont nous faisons usage par les temps présents est celle du suicide collectif par consentement mutuel inconscient.
Quelques exemples : nous sommes dans l’incapacité de réguler notre démographie. Les suicideurs organisent la disparition des suicidés avant de disparaître à leur tour s’ils le désirent. En un rien de temps, par gymnastique quotidienne de soumission mentale admise, ou par une force médiatique ciblée, ou un plan général d’endettement des citoyens.
L’endettement est un processus-clé : on ne peut concevoir la puissance du consortium bancaire et financier sans s’assurer d’un asservissement à l’emprunt. Sinon comment robotiser le producteur de légumes, l’éleveur de porcs, l’exploitant céréalier, l’industriel automobile, et tous ceux qui nécessitent l’argent qu’ils ne possèdent pas ? Car l’économie réelle a depuis longtemps disparu. Elle est supplantée par une économie financière qui règle les modes de gestion de la planète. Les vocables de « projet politique et social » n’ont plus cours. C’est devenu une dystopie ; elle répond à une technique planifiée, rôdée, chaque jour améliorée, en partie grâce au territoire de médiation fulgurante qu’est le cyberespace. En voici un résumé :
- Régler le programme de production et de consommation, invoquer le travail et l’emploi en les survalorisant de façon à culpabiliser tout individu désirant échapper à la règle.
- Lancer une campagne d’information/obligation de consommation grâce à la stratégie de la peur. Pour cela, cibler l’objet de consommation, et détourner l’attention de tous les objets non rentables, en les déclarant non consommables, ou dangereux.
- Placer sur le Marché les produits surdosés et les machines surdimensionnées en les faisant apparaître comme uniques solutions. S’assurer que ces produits ont une capacité de pollution, voire de destruction, afin de vendre, par la suite, des procédés de réparation. Qualifier cet ensemble comme « développement durable » et en créer un ministère pour les fonctions administratives qui s’y rapportent.
- Confisquer le « Bien Commun », breveter le vivant, le soumettre au Marché, organiser sa rareté pour en attiser sa spéculation. Par exemple, 30% des espèces ont disparu depuis l’avènement de l’anthropocène, c’est peu : il faut créer un milieu plus favorable à la spéculation.
- Circonvenir le Législateur pour obtenir des lois interdisant la gratuité du « Bien Commun ». Condamner les récalcitrants : il existe encore des législateurs humanistes capables de faire capoter le projet de suicide collectif par consentement mutuel inconscient, c’est agaçant.
- Inventer le langage approprié-la Novlangue-, et le faire passer dans toutes les institutions éducatives. Exemples : « développement durable » ; « partenariat public privé » ; « produits naturels peu préoccupants ».
- Instaurer une névrose institutionnelle à médiatiser à outrance.
Une fois mis en place cet appareil de commande, l’endettement vient de lui-même. Le montage de n’importe quelle entreprise suppose l’emprunt avec contrat de remboursement sévèrement taxé. L’entrepreneur ne pourra toucher de primes qu’à la condition de réaliser ce que le programme lui ordonne : il est exécutant manipulable à vie. Sans primes, il ne peut rembourser. En cas de défaillance, il se suicide : limpide.
Il ne s’agit que du suicide direct. Le Grand Suicide est organisé par une petite quantité de suicideurs, moins de 10% de la population. Ils agissent en toute liberté au nom de n’importe quel argument économique malgré une vague prise de conscience des citoyens, conditionnés à ne surtout pas écouter les arguties d’écologistes depuis longtemps fatigués de les rabâcher.
Il reste quelques points à régler dans cette implacable dystopie. Par exemple le grave problème de la répartition de l’eau. Nous en sommes terriblement dépendants, et sa pénurie menace tout le monde, y compris les suicideurs : c’est inacceptable. Les tentatives de manipulation des nuages ou de maîtrise climatique sont autant d’échecs. Nous sommes tous égaux devant l’eau. La biosphère est une mince pellicule imprégnée d’eau autour de la planète. Hors d’elle nulle vie. L’eau que nous consommons a été bue avant nous par les plantes, les animaux, puis évaporée, rejetée dans le sol ou l’atmosphère : tout finit à l’eau. D’où l’idée géniale de l’empoisonner : splendide outil de guerre finale. Mais comment épargner les organisateurs ? Une goutte d’eau de pluie est le résultat d’une accrétion de microgouttelettes, qui s’est formée par condensation sur une impureté : c’est un liquide « informé ». La vie est directement tributaire de cette information. Il peut pleuvoir de l’engrais, de la nourriture, ou du poison ; Or nous savons très bien empoisonner l’air, donc l’eau. Mais nous ne savons pas séparer l’eau des riches de celle des pauvres.
L’Humanité est-elle réellement en fin de vie ? Pas un colloque sur l’environnement qui n’aborde le sujet. Et il nous faut persévérer dans l’organisation de notre disparition. Nos gouvernants n’ont de solutions qu’insatisfaisantes pour notre suicide collectif par consentement mutuel inconscient. Comment faire plier la dystopie pour accéder à l’utopie de notre disparition ? Bienvenue dans « 1984, le meilleur des mondes ».
Bruno Bourgeon
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