
Une nouvelle prison au Port : une hérésie !
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15 novembre 2003
Dès le lendemain de l’abolition de l’esclavage, le 11 juin 1849, un décret local réglemente l’immigration principalement indienne.
Le 18 mars 1859, un autre décret détermine le recrutement des engagés. L’abolition de l’esclavage pose le problème du remplacement des affranchis dans les différents ateliers de l’île (agricoles, commerciaux et industriels). Le gros bataillon qui débarque à La Réunion de 1849 au début des années 1880 vient de L’Inde. Le mauvais sort réservé par les employeurs à ces étrangers, sujets de Sa Majesté britannique, est dénoncé par leur protecteur, le Consul britannique, et aboutit à l’interdiction de recrutement en Inde de travailleurs à destination de La Réunion.
À la suite d’un article du "Times", dans lequel le sous-secrétaire d’État du département des Affaires Étrangères britannique déclare : « que l’immigration des coolies indiens de La Réunion était pour le moment virtuellement suspendue par le gouverneur de L’Inde » ; le gouverneur répond le 16 mai 1882, dans une lettre publiée par "La Malle" et adressée au président de la Chambre d’agriculture qu’il ne faut pas s’alarmer outre mesure.
Quelques mois plus tard, le même démenti administratif est donné dans ce même journal le 27 août 1882 qui reprend un extrait du "Nouveau Salazien" : « Le navire français, "La créole" de la maison R. Lauratet et Loray de Saint-Denis est entré en rade provenant de Pondichéry et en dernier lieu de Karikal qu’il a quitté le 1er août avec un convoi de coolies indiens de 325 individus et rapporte, la nouvelle de Pondichéry de la suspension de l’immigration indienne ».
En décembre 1882, le gouverneur Cuinier, dans une déclaration solennelle, annonce aux colons la dénonciation unilatérale de la convention franco-britannique de 1861 par les Britanniques : « L’immigration indienne à destination de La Réunion est définitivement suspendue ».
Le 22 février 1883, le directeur de l’intérieur confirme la suppression de l’immigration indienne dans la séance de travail du Conseil général du 14 février 1883.
Deux années encore les navires vont débarquer des engagés Anglo-Indiens jusqu’au dernier convoi du 2 février 1885.
En 1892, le Sous-Secrétaire d’État aux Colonies écrit à Lord Dufferin, Ambassadeur d’Angleterre à Paris, pour lui demander ouvertement la reprise de l’immigration indienne.
- 1° Le recrutement ne pourra plus se faire dans les ports français de l’Inde.
- 2° Les Indiens, nés sur le sol de la Réunion ne seront pas Français ipso facto.
- 3° Les Indiens qui restaient dans la colonie après leur période d’engagement ne seront plus soumis à une taxe de séjour.
Les représentants de La Réunion à l’Assemblée nationale, et notamment le sénateur Drouhet, ont manifesté leur opposition au contenu de cette nouvelle réglementation. Il mène campagne contre la convention de 1897 et intervient auprès du vice-roi des Indes.
La convention est ratifiée par les députés, et met fin à tout espoir d’une reprise de l’immigration indienne à destination de l’île de La Réunion.
Ce texte est une contribution à une meilleure connaissance de notre Histoire.
Nous nous associons à la Fédération des associations et groupements religieux hindoux et culturels tamouls de La Réunion (F.A.G.R.H.C.T.R.) de planter un arbre chaque année sur les lieux de mémoire des engagés Indiens, en commençant cette année, le 16 novembre 2003, par l’usine de Bois-Rouge.
Que le soleil de nos anciens continue à éclairer notre quotidien et apporter le bonheur et la prospérité dans nos foyers.
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