La loi : faut-il s’adapter aux nouvelles priorités de la planète ?

3 septembre 2003

Ce qui est autorisé, c’est ce qui permet aux humains de vivre humainement. Ce qui est interdit, c’est, évidemment tout ce qui s’oppose à cette vie humaine. Pour codifier tout cela, les humains ont écrit des lois.
Ce qui aujourd’hui est surprenant, c’est que tous s’accordent à dire que le monde est de moins en moins humain, mais que les nouvelles lois s’attachent assez peu à enrayer cette évolution catastrophique des choses de la vie.
Il y a d’ailleurs sur cette Terre des paradoxes qui auraient dû, depuis longtemps, déclencher une salutaire prise de conscience.
Est-il par exemple très humain de faire des enfants tout en sachant que c’est une vie très inhumaine qui les attend ?
Est-il raisonnable de laisser à certains humains la liberté de coloniser les derniers espaces vitaux de la planète alors que, dans le même temps, nous crions sur tous les toits que la biodiversité et la préservation des espaces naturels sont la condition sine qua non d’une vie future plus humaine ?
Nous entrons dans une ère nouvelle, qui ne peut se contenter des modèles et des évolutions du passé. La mondialisation, ce n’est pas la liberté de continuer à détruire le monde comme nous avons détruit nos nations.
La mondialisation, c’est un virage à 180 degrés. Ce sont de nouvelles priorités indispensables si nous voulons garder une chance au monde de rester humain et vivant.
La mondialisation, ce sont de nouvelles lois adaptées à ce nouvel objectif.
Nos petites lois nationales ont vécu, c’est la raison pour laquelle nous avons fait l’Europe, c’est la raison pour laquelle nous devons rapidement faire le monde.


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