La municipalité du Tampon manque d’ambition

25 avril 2009

Depuis janvier 2006, Didier Robert est maire du Tampon, grande ville du Sud qui devrait s’inscrire dans un développement durable à l’heure où la crise et les conditions économiques nécessitent une politique municipale ambitieuse et novatrice.

Or, nous constatons que peu d’efforts sont menés pour améliorer la revalorisation des déchets, trop de Tamponnais négligent le tri sélectif et encombrent les poubelles vertes de déchets récupérables, une pédagogie à ce sujet doit être mise en place quartier par quartier.

En ce qui concerne les énergies renouvelables, y a-t-il un projet global pour équiper de chauffe-eau solaires et de panneaux photovoltaïques les édifices communaux ?

Le maire, opposant au Parc National de La Réunion, s’est ainsi vu priver d’une possible implantation du siège de ce parc dans la commune. Des initiatives privées, heureusement, font vivre des établissements hôteliers à la Plaine des Cafres, mais le bourg attend toujours une amélioration le rendant plus attractif pour les touristes, une animation qui perdure et ne se limite pas à une festivité par an.

La construction de logements sociaux est toujours mise de côté malgré l’obligation d’en construire 20% par an. Le maire persiste au niveau du Plan Local d’Urbanisme pour favoriser la "case à terre" tout en disant vouloir lutter contre le mitage des terres agricoles, ce qui manque de cohérence face à une démographie en puissance.

Tous ceux qui circulent en voiture sont confrontés à des embouteillages qui augmentent de façon permanente et inquiétante à l’intérieur de l’agglomération et aux entrées et sorties. L’abandon de la Rocade sans solution alternative rapide démontre un manque d’anticipation.

Nous attendons encore la requalification de la route des Flamboyants ainsi que la liaison de cette voie structurante avec Dassy et les Hauts et l’amélioration de la voirie entre Trois-Mares, le collège et le Chemin Stéphane.
Les transports en commun tamponnais ne sont toujours pas mutualisés avec les transports urbains des communes voisines.

Quant à la culture, tout tourne autour de la médiathèque imaginée et réalisée par l’ancien maire, le théâtre ne fonctionne qu’avec l’apport de troupes extérieures, à quand une troupe locale qui serait animatrice et créatrice dans ce lieu ? Où en est la survie de Source Vive, du Théâtre d’Azur...? Au Tampon, dans le domaine culturel, la création est derrière la consommation.

Les SDF sont de plus en plus nombreux dans la ville, une structure d’hébergement pour ces personnes et une autre pour les femmes battues se font toujours attendre.

Le maire du Tampon privilégie des opérations de communication au détriment d’une politique de fond, certes moins médiatique, mais plus efficace pour les Tamponnais.

D’ailleurs, c’est bien lui qui est responsable UMP après avoir déchiré sa carte et qui défile avec le COSPAR contre un gouvernement qu’il soutient à l’Assemblée nationale.

Section communiste du Tampon

Parti communiste réunionnais PCRSpécial 50 ans du PCR

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