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10 avril 2012
Le candidat-président Sarkozy si conquérant sur ses affiches de campagne, si conquérant sur les plateaux courtisans de télévision a donc eu si peur de la réaction de la population réunionnaise lors de sa venue à La Réunion qu’il s’entoura d’un dispositif policier digne d’un Etat totalitaire. Ainsi dès son arrivée à l’aéroport de Gillot, sous la protection zélée du Préfet, le service d’ordre en uniforme et surtout en civil confisqua tout matériel de manifestation et interdit « officiellement » toute expression hostile à l’encontre de Nicolas Sarkozy.
En ce lieu, il y avait donc les bons manifestants bien ordonnés venus en cars avec leurs drapeaux "bleu-blanc-rouge" et les mauvais manifestants interdits dans leurs faits et gestes. Pire, l’un d’eux fut même conduit au poste avant même l’arrivée de l’actuel président sans aucun matériel de manifestant pour un simple contrôle d’identité qui devait durer cinq minutes et qui se prolongea le temps qu’un ordre supérieur permit sa libération, cet ordre étant prononcé après le départ de M. Sarkozy de la zone aéroportuaire.
Que reste-t-il de la République sous l’ère Sarkozy ? Un aéroport déclaré zone privée avec présence d’un candidat à la plus haute instance de la République, une interdiction officielle d’expression démocratique avec confiscation de matériel, neutralisation d’un individu présumé coupable par délit de faciès sans qu’aucune charge ne puisse lui être opposée sous prétexte de contrôle d’identité fallacieux. Oui, La Réunion derrière ses drapeaux tricolores façon papa-Debré et un meeting fermé comme un bunker dans la Sud était une zone sensible où aucune ombre ne devait ternir la campagne du dit Président.
Les militants du "Kolektif domoun contre la démagogie et le populisme" qui s’étaient déjà manifestés lors de la venue de Marine Le Pen inquiétaient car ils renvoyaient au candidat-président la violence de ses discours de haine, stigmatisant l’islam mais aussi les organisations intermédiaires (syndicats, associations…) que le candidat Sarkozy veut maintenant détourner par de supposés référendums.
Tout ça pour occulter le bilan d’un quinquennat qui a donné par une vraie lutte de classe la victoire aux plus fortunés depuis le bouclier fiscal aux plans d’austérité successifs (relèvement de la TVA…) et étranglé les plus démunis et la classe moyenne. La violence a été la clé de ce mandat : mise en concurrence permanente des individus, privation d’emplois pour les jeunes y compris les plus diplômés, précarisation du peu d’emplois disponibles, atteintes méthodiques aux services publics avec pour conséquences délocalisation et misères sociales, suicides dans les entreprises… avec à La Réunion, la vie chère traitée en catastrophe par quelques mesures de façades, et la dilapidation des fonds publics par La Région, mais rien sur le fond, un chômage sans précédent et la désespérance de la jeunesse.
Cette violence affirmée et cette parole décomplexée veulent encore faire croire par des discours de bonimenteurs aux vieilles recettes telles que la suppression des charges (outil inacceptable en termes de justice sociale). C’est pourquoi, nous disons, tournons la page après le cauchemar de ces 5 dernières années qui a relégué les solidarités et toute notion de redistribution aux places boursières et aux profits de la finance. Les faits nous montrent comme nous l’avons prouvé par notre action sur le pont de l’Entre-Deux, où la population saluait avec force nos banderoles et nos slogans, à deux pas du meeting de Pierrefonds où le candidat Sarkozy s’égosillait à faire oublier son sinistre bilan par des promesses de campagne éhontées, que le peuple réunionnais est bien en résistance et qu’il saura par le mouvement social et son vote, condamner ces années noires pour La Réunion.
Kolektif domoun contre la démagogie et le populisme
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