
La vérité lé tétu ! i pé pa tourn ali lo do kontinyèlman !
4 juillet, parMézami, mon bann dalon, si in zour in listorien i désside rakonte anou bien konm k’i fo listoir La Rényon, mwin lé sirésèrtin li va parl anou (…)
2 septembre 2003
Aujourd’hui, il est particulièrement difficile d’imaginer une société réunionnaise sans services publics. Le rôle fondamental du secteur public en matière de santé, de protection sociale, d’éducation ou de distribution énergétique n’est plus à démontrer. L’ampleur des mouvements sociaux qui ont tout spécialement agité notre île pendant le deuxième trimestre souligne à quel point les Réunionnais sont soucieux de conserver des services publics de qualité.
Dans une île qui détient les tristes records pour la France des taux de chômage et de érémistes les plus élevés, seul le service public peut garantir un traitement égalitaire de tous les habitants et il reste donc un facteur déterminant de justice sociale pour l’ensemble de la population réunionnaise.
Or, les négociations actuellement en cours au sein de l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC) dans le cadre de l’Accord Général sur le Commerce des Services (AGCS) menacent d’anéantir à très court terme les services publics rendus dans la vie quotidienne de tout un chacun. Les conséquences de cette dégradation ou même disparition des services publics seront particulièrement dramatiques pour La Réunion, au vu de la faiblesse du niveau de vie d’une hélas grande majorité de la population.
Dans ce contexte certes mondial mais dont les applications se feront sentir à tous les échelons de notre société, ATTAC-île de La Réunion considère qu’il est impératif que les voix de notre île s’expriment à ce sujet et soient entendues à l’échelle nationale et européenne.
C’est pourquoi, depuis le mois de juillet, nous avons proposé à tous les élus locaux de s’associer, au niveau de nos communes, du Département ou de la Région, à la campagne "100 collectivités hors AGCS" lancée par ATTAC-France. Le but de cette campagne est d’obtenir qu’un nombre conséquent de collectivités signent une motion "zone non-AGCS" afin d’obtenir du gouvernement français et de l’Union européenne :
- plus de transparence concernant les négociations menées en notre nom à l’OMC, dont le prochain sommet s’ouvre à Cancun le 6 septembre ;
- un bilan des privatisations déjà effectuées, comme le prévoit lui-même le traité fondateur de l’OMC ;
- un moratoire sur les négociations dans l’AGCS d’ici là ;
- et l’ouverture d’un large débat national sur l’AGCS, impliquant pleinement les collectivités territoriales dans une France désormais décentralisée ainsi que les citoyens et citoyennes, car c’est rien moins que notre avenir et celui de nos enfants qui est actuellement en jeu.
Cette campagne a rencontré un large intérêt en métropole puisque plus de soixante-dix collectivités territoriales, dont le Conseil régional de Midi-Pyrénées, les Conseils généraux de l’Aude, du Tarn, des Hautes Pyrénées et de Haute-Garonne ou encore le Conseil de Paris, se sont d’ores et déjà déclarées zones non-AGCS.
La libéralisation des services privés et l’ouverture à la concurrence des services publics s’accélèreront lors de la prochaine réunion de l’OMC à Cancun. Il est donc urgent de faire entendre la voix de La Réunion dans cette négociation.
À La Réunion, le Conseil municipal de Saint-André vient d’adopter à l’unanimité notre motion "zone non AGCS" avec demande de moratoire. Nous espérons que cette première fera des émules à tous les autres échelons de la vie locale, et plus particulièrement à l’echelon régional, vue l’importance des Régions en France et dans l’Union européenne.
Pour soutenir cette campagne et, plus largement, participer à l’appel lancé par José Bové à la fin du rassemblement du Larzac le 10 août pour faire échec au sommet de Cancun, ATTAC-île de La Réunion vous invite à venir nombreux le samedi 6 septembre dès 10 heures au marché forain de Saint-Pierre, où nous organiserons une action pour dénoncer à la fois la politique dictée par l’OMC et l’implantation des OGM et de la malbouffe à La Réunion.
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