La révolution dans les sciences du vivant annoncée par Jean-Jacques Kupiec

23 septembre 2020, par Frédéric Paulus

L’équipe du biologiste Joshua Rosenthal du laboratoire de biologie marine de Woods Hole, dans le Massazchussets USA, constate (ce que Kupiec annonce depuis trente ans) une prouesse génétique du calmar réalisée à des fins d’adaptation à son environnement. C’est ce que viennent de découvrir ces chercheurs qui semblent subjugués par cette découverte exposée dans « Science et Vie », [1]. La surprise vient du fait que l’ARNm (messager) peut être réinscrit à 60 % indépendamment de l’ADN.

Alors que traditionnellement, pour fabriquer les protéines nécessaires à l’organisme, une copie de l’ADN est envoyée hors du noyau par l’ARN messager (processus dépassé selon Kupiec), l’ARNm hors du noyau était censé ne plus être modifié suivant la génétique classique et dominante.

Les résultats de l’étude sont sans équivoque, l’édition de l’ARNm se poursuit dans le cytoplasme des neurones et plus particulièrement dans l’axone géant des calmars. 70 % des messages génétiques en moyenne sont réédités hors de l’ADN, ce dernier est détrôné de sa position de « chef d’orchestre ». « Le phénomène était déjà suspecté il y a une vingtaine d’années, mais aucune preuve n’avait été apportée » précise Nicolas Buisine du Muséum d’histoire naturelle de Paris. La question désormais est d’analyser ce vivant pas si déterministe que ça avec de nouveaux regards et de savoir d’où provient ce fabuleux pouvoir de réécriture de l’information génétique.

Kupiec a déjà un avis [2] bien étayé sur cela.

Frédéric Paulus CEVOI-E (Centre d’Etudes du Vivant de l’Océan Indien - Europe)

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