
La vérité lé tétu ! i pé pa tourn ali lo do kontinyèlman !
4 juillet, parMézami, mon bann dalon, si in zour in listorien i désside rakonte anou bien konm k’i fo listoir La Rényon, mwin lé sirésèrtin li va parl anou (…)
13 août 2021, par
L’une des premières questions qui pourrait nous mobiliser serait : Pourquoi l’homme a-t-il autant besoin d’un maître ? La réponse immédiate consisterait à dire qu’il est dans un état d’incomplétude ; que l’humanité est dans sa phase d’adolescence, comme le pense le psychanalyste suisse Carl Gustav Jung (qui nous sert souvent de guide). Cela n’explique pas tout. Nous pensons que réside dans l’esprit humain à la fois un besoin d’ordre et une propension stimulante – et en même temps angoissante – vers la nouveauté. Un nouveau-né semble attiré d’autant plus facilement vers la nouveauté (constamment perçue par ses yeux) qu’il est rassuré et sécurisé par ailleurs. Avec cette perception schématiquement transposée, on pourrait dire du progrès de la pensée intellectuelle qu’il serait peut-être sous-tendu par l’apprentissage de la pensée qui doute : trouver une réponse à une question ne serait pas satisfaisant en soi pour un esprit ayant gardé sa curiosité « infantile », oscillant entre le besoin de sécurité et le besoin de nouveauté. Et le réel humain est si complexe qu’une réponse devrait entraîner une nouvelle question.
Si nos analyses avaient quelques fondements pertinents, ne faudrait-il pas développer la pensée relativiste, le plaisir de l’échange et l’acceptation de la contradiction dès l’école primaire pour accéder aux nouveautés de la recherche humaniste ? Soit, en quelque sorte, renouer peut-être avec la maïeutique de Socrate dès l’école primaire ?
Assisterons-nous prochainement à des confrontations idéologiques et politiques apaisées ou, au contraire, aurons-nous le spectacle de ceux qui prétendent détenir la Vérité, et de fait la Bonne réponse dans l’art de gouverner la cité ? En ce qui nous concerne, nous pensons à l’Art d’élever les enfants.
Les propositions de débats contradictoires dans des ateliers des parentalités que nous suggérons inlassablement depuis des décennies touchent à nos racines culturelles et à nos conceptions éducatives. Celles-ci sont fortement marquées jusqu’au siècle dernier par l’esprit méditerranéen (ou africain) patriarcal grandement battu en brèche ces trente dernières années par la contestation des femmes militantes.
Dans un contexte économique de productions de biens matériels et de répartition inégalitaire des profits (voir « La Grande Rupture » de Jean-Hervé Lorenzi et Alain Villemeur), la répression des émotions, (« La dynamique de l’Occident » de Norbert Elias) et des données des sens (« L’erreur de Descartes d’Antonio Damasio), la pathologisation de l’inconscient organique et la dévalorisation des rêves et de leur « rapt » interprétatif, Frédéric Paulus, par une école de psychanalyse à tendance hégémonique, (« Le psychanalysme » de Robert Castel), l’occultation relative des fonctions créatives de l’imaginaire et leur « institutionnalisation imaginaire », Cornélius Castoriadis), de l’inhibition de l’instinct de fuite et de lutte en cas d’agression selon Henri Laborit), l’hypertrophie de la Raison lors du siècle des Lumières et de nos jours son effondrement relatif, (pardon pour cette énumération inquiétante non exhaustive) auraient favorisé l’émergence, dans ce contexte répressif, de théories pourvoyeuses de sens au détriment d’un certain travail d’une réflexion émancipante et individuante sur Soi, évitant de suivre de trop près des « premiers de cordée » qui risquent de vous faire perdre votre liberté de pensée. Il y a aussi les phénomènes de mode.
Par exemple, dans ce contexte comment interpréter qu’un virus qui épargne les enfants invalide autant les adultes à l’échelle de la planète ? Comment interpréter également que des sociétés où le confort matériel est envié, le Japon et l’Allemagne par exemple, aient un taux de natalité n’assurant pas la reproduction de ses membres, voir Lorenzi et Villemeur. 2021. Notre diagnostic est plus inquiétant que le panorama stimulant dressé par ces deux derniers auteurs du fait de la montée en puissance des données épigénétiques qui traduisent l’expression du génome pour le meilleur comme le… pire ! : la vie sur terre est effectivement menacée.
Frédéric Paulus, CEVOI
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