
La vérité lé tétu ! i pé pa tourn ali lo do kontinyèlman !
4 juillet, parMézami, mon bann dalon, si in zour in listorien i désside rakonte anou bien konm k’i fo listoir La Rényon, mwin lé sirésèrtin li va parl anou (…)
19 mars 2003
Les mois de décembre 2002, janvier et février 2003 ont été funestes pour nos lagons : absence médiatisée de réglementation, destruction de coraux, retour de la pêche sous-marine et pêche sans limite.
Cette expérience regrettable aura, par le pire, mis en évidence des vérités et des comportements qu’il ne faudra pas oublier.
1) La sensibilisation n’est pas suffisante pour protéger un milieu :
Les télévisions nous ont montré le retour de pêcheurs sous-marins dans le lagon. Les pêcheurs interviewés connaissaient la fragilité des lagons, respectaient d’habitude l’interdiction de pêche sous-marine dans les lagons. Mais, tentés, en l’absence de réglementation, ils ne peuvent s’empêcher d’y aller. "Le Quotidien" du 15 février 2003 cite les conséquences observées par des professionnels : « En deux semaines, la population de poissons a considérablement diminué. Plusieurs espèces de mérou ont disparu, alors qu’on commençait à les voir de nouveau sur le relief ».
2) La réglementation est indispensable :
On l’a vu en janvier 2003, sans réglementation, il n’y a pas de limite, c’est le massacre, le pillage. On l’a vu en janvier 2003, sans réglementation, il n’y a pas de limite, c’est le massacre, le pillage.
Dans un milieu naturel public où chacun a libre accès, la réglementation est indispensable pour réguler le comportement de chacun, pour permettre à "chacun" de profiter équitablement d’un milieu toujours de même qualité.
- 1er exemple : si l’on veut que de nombreuses personnes puissent pêcher une ressource, hélas, toujours limitée, il sera nécessaire de définir des quotas de pêche par personne pour répartir de manière équitable la ressource.
- 2ème exemple : si l’on veut que la pêche d’une espèce puisse se poursuivre dans l’avenir, la réglementation devra contenir des règles pour protéger les lieux et les périodes de reproduction ainsi que les jeunes poissons. C’est pour cela qu’il faut mettre le lagon en réserve naturelle et par ailleurs, définir des tailles minimales de prises, des dates d’ouverture de pêche, etc...
- 3ème exemple : la cohabitation dans un plan d’eau peu profond de la baignade familiale, de la pêche sous-marine et de la navigation d’engins à moteur est dangereuse.
Si a priori, une activité n’a pas plus de droit que l’autre, à l’analyse, on constate que certaines activités ont plus de pratiquants que d’autres, et moins d’impacts sur le milieu.
Dans le lagon, c’est la baignade qui doit être prioritaire.
3) L’effet réserve fonctionne :
Les professionnels de la mer se sont exprimés suite aux massacres de janvier dans "le Quotidien" du 15 février 2003 : « J’ai travaillé sur les zones de Saint-Leu et de Saint-Gilles. À Saint-Leu, la faune est très pauvre, alors qu’ici, la population explose. L’explication, c’est que la chasse a tué la faune à Saint-Leu. À Saint-Gilles, ces trois dernières années, j’ai vu des poissons qu’on ne voyait plus avant : des raies mantas, des espadons voiliers, ou encore des tortues luth. Forcément, c’est le résultat de dix années de travail de réserve ».
Les événements de ce début d’année, prouvent que la réserve naturelle marine est indispensable et qu’elle sera bénéfique. C’est la seule structure qui pourra à la fois sensibiliser, faire du suivi scientifique, gérer les activités et les contrôler.
Alors, à vos plumes, citoyens ! Signez la pétition que les associations agréées de protection de l’environnement vous proposent en faveur de la création de réserves naturelles marines à La Réunion. Pour avoir cette pétition, par retour de courrier, téléphonez ou écrivez ou envoyez un mail aux associations.
Vous pouvez aussi venir nombreux les 22 et 23 mars 2003 devant la Poste des Camélias, où la SREPEN tiendra un stand lors de l’opération 1er jour pour la sortie des timbres "Oiseaux d’Outre mer".
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