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12 février 2013
Il aura suffi de deux cyclones en ce début de période cyclonique pour que le débat sur le calendrier climatique soit relancé. Pourtant quoi de plus normal que d’essuyer des phénomènes météorologiques majeurs en cette période ? Quoi de plus banal que cette saison chaude 2013 ? Mais voilà, l’ordinaire du calendrier réunionnais n’a lui rien d’ordinaire, il relève bien d’une aberration fondamentale, d’une hérésie dont plus de 200.000 jeunes en âge d’être scolarisés sont les victimes chaque année depuis maintenant plusieurs décennies.
En effet, en quel pays, en quelle région accepterait-on une année coupée en deux par 6 semaines de vacances ? Découpage qui fait de cette année scolaire la seule à connaître dans les faits deux rentrées scolaires. En quel pays préfère-t-on que les élèves travaillent durant les périodes les plus chaudes par des températures de 35°, par des taux d’humidité à plus de 80%, par des fortes pluies régulières alors que ces mêmes élèves sont libérés durant des périodes clémentes, tempérées aux mois de juillet et août où il ferait bon étudier.
Les dégâts occasionnés par cette longue période chaude, par cette coupure de l’année en deux, par ces journées perdues pour cause d’intempéries qui ne relèvent pas des seuls cyclones, sont bien connus sur les apprentissages en particulier pour les acquisitions fondamentales. Et les retards occasionnés se cumulent d’année en année puisque le calendrier est imperturbable. Imperturbable à quelques aménagements prêts qui se jouent sur quelques jours sur les vacances de mai par exemple, qui font les délices du rectorat et qui voudraient nous faire croire que ce calendrier est démocratiquement choisi. Sur son découpage essentiel : calendrier climatique ou non, tous les tours de passe-passe ont été mis en place pour éviter de trancher (multiplication des choix de calendrier, vote en conseil d’école ou d’administration pour éviter le vote direct, manque de concertation sur les choix de calendrier, etc.), jusqu’à des votes au Conseil de l’Education nationale (instance suprême) allant dans le sens du calendrier climatique non pris en compte (car indicatifs…).
Pourtant les sondages, dont nous connaissons les limites, ne manquent pas chaque année de confirmer la préférence des Réunionnais pour le calendrier climatique. Alors, faisons du calendrier climatique, un vrai débat démocratique, engageons un réel référendum populaire sur la question. Qu’enfin les élus s’engagent au moins pour initier ce processus démocratique, soyons enfin responsables, évitons à l’administration rectorale d’user et d’abuser des arcanes dont elle a seule la maîtrise pour imposer des calendriers antipédagogiques, mais qui semblent satisfaire davantage des intérêts d’ordre économique (transports aériens, etc…), d’ordre administratif (mutations des personnels…) et surtout des préjugés d’ordre politique (syndrome du koupe pa nou).
Et arrêtons avec l’argument machiavélique qui, sous couvert de quelques départs en métropole pour poursuite d’études, sacrifie des milliers d’autres élèves, qui apprennent à La Réunion, sur l’ensemble de leurs scolarités. La FSU engage le débat sur cette proposition et appelle de ses voeux à la construction d’un collectif porteur d’un tel choix démocratique.
Christian Picard, SD FSU
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