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28 octobre 2005
Madame, cachez donc ce trou que je ne saurais voir !
C’est l’histoire d’une dame d’un certain âge. Elle vient d’avoir 60 ans. Née en octobre 1945, elle a la fâcheuse habitude d’exhiber son trou dans tous les médias. Habitude perverse et indécente. Vous avez compris qu’il s’agit de la Sécurité sociale qui fait régulièrement la une de l’actualité à propos de son déficit, le fameux trou de la Sécu.
Cet acharnement à démontrer que la Sécu est en déficit est pour le moins suspect. L’État ne manque pas d’accuser les uns et les autres sans se sentir lui-même responsable. C’est bien connu : les professionnels de santé coûtent trop cher, les hôpitaux sont mal gérés, les industries pharmaceutiques et médicales font des bénéfices exorbitants et les malades sont trop malades. Sans compter les vieux qui vivent trop longtemps (parce qu’on les soigne trop bien, probablement !), les couples qui font trop d’enfants, etc, etc... L’État ne manque pas une occasion de nous rappeler que, décidément, toutes ces avancées sociales et de santé deviennent insupportables. La preuve : le "trou" de la Sécu devient un gouffre insondable. Une preuve qui n’en est pas une !
Avez-vous déjà entendu parlé du trou de l’Éducation nationale ? De celui de la Défense nationale ? Et de bien d’autres organismes qui gèrent les missions qui incombent à l’État ? À cette aune, seul le Trésor public n’a pas de déficit !
Seule la Sécu a son "trou". Certes, pour l’année 2004, le déficit des administrations de sécurité sociale ressort à 16 milliards, mais celui de l’ensemble des administrations publiques atteint 60 milliards sans qu’on dénonce les autres ministères responsables de ce gros trou.
Évidemment, vous me direz que la Sécu est financée par des cotisations et que le reste des dépenses publiques l’est par des impôts. C’est le résultat d’une situation historique qui concevait le risque maladie, le risque (sic) vieillesse, le risque (re-sic) maternité comme devant faire l’objet d’un dispositif d’assurance : les assurances sociales. Dispositif logique il a 60 ans, mais complètement dépassé en 2005.
La santé, les prestations sociales, les retraites sont du ressort de l’État et doivent être totalement intégrées dans le budget de la nation sans qu’on ait besoin de rechercher un équilibre comptable spécifique à ces fonctions.
Au demeurant, la règle normale des budgets publics est l’unicité du budget : l’ensemble des recettes est mis dans un pot commun qui permet de faire face à l’ensemble des dépenses sans que telle recette soit affectée à telle dépense. Dans le dispositif actuel de la Sécu, les transferts entre risques sont multiples et rendent la situation incompréhensible. Une seule chose est sûre : il y a un trou !
Un trou bien pratique car il permet de culpabiliser tous les acteurs sociaux et médicaux et de rogner sur les honoraires, les remboursements, les prestations, les retraites. Dans le même temps, les loyers fastueux ou les frais de bouche de certains ne provoquent aucun "trou" visible, ils peuvent prospérer en toute impunité !
Un trou bien pratique aussi car il permet de prélever des cotisations dont certaines ne sont pas plafonnées : les pauvres payent pour les riches ! Du coup, la diminution de l’impôt sur le revenu apparaît d’autant plus scandaleuse que c’est le seul impôt de notre système de prélèvements qui permet de taxer les riches plus que les pauvres.
Ah, oui, décidément, Madame la Sécu, il est bien pratique pour l’État votre trou. Mais, un peu de décence à votre âge, ôtez-le de notre regard et n’en parlons plus.
Charles Durand
Le Brûlé - Saint-Denis
Vous avez dit laïcité ?
La France est une République laïque et indivisible, ai-je appris tout au long de mes études de Droit. D’autant plus, on vient de célébrer début octobre la Semaine de la laïcité, avec la visite en grandes pompes du ministre de l’Intérieur et des cultes.
Mais malheureusement, il y a quelque chose que je ne comprends toujours pas avec la façon dont les politiques conçoivent cette notion de laïcité. Pour eux, c’est une notion à géométrie variable ou bien insaisissable. Je vais essayer d’être pédagogue donc.
Cette semaine, on a vu dans la presse écrite et à la télé la Mairie de Saint-André annoncer à grand renfort de moyens, le programme des festivités à l’occasion de la fête de Dipavali. Ce qui me chiffonne dans tout cela, c’est que depuis quand, une collectivité publique s’occupe et organise des festivités dans le cadre d’une fête religieuse ? Je ne vise en aucun cas une communauté en particulier. Mais si je ne me trompe pas, c’est bien avec l’argent des contribuables donc l’argent public ? Imaginons un instant André Thien-Ah-Koon organiser des manifestations pour la communauté chinoise à l’occasion du Nouvel An chinois et Bachil Valy, maire de l’Entre-Deux, des festivités pour la communauté musulmane pour la IDE. Tout cela sur les deniers publics et avec la collaboration des services communaux.
C’est tout cela l’art de faire de la politique !
Ismaël Timol
Clovis Janac
Cela fait longtemps qu’on ne le voit plus dans Saint-André arpenter les rues, bravant le soleil, la pluie, le froid, une pile de “Témoignages” sous le bras. Ce n’est plus hélas de son âge ; à présent, c’est un octogénaire aux cheveux tout blancs, les traits tirés avec le poids des ans, à qui j’ai rendu visite encore récemment. À son appartement de la rue Victoria qu’il ne quitte plus depuis un moment déjà. C’est non sans regret qu’il évoque le temps où il assurait inlassablement avec passion et conviction ses tâches de militant. À Saint-André, il arpentait les rues, il donnait de tout son temps, son énergie, bravant les insultes et menaces des nervis. Il distribuait tracts et journaux de son Parti. Quel bel exemple de courage et de fidélité ! Clovis Janac, un vieux camarade de Saint-André.
Paul Dennemont
De la responsabilité des médias
Un article semblant anodin dans la revue “Visu Télévision” du 14 octobre 2005 à la rubrique Charme intitulé : “Ça n’arrive pas qu’aux autres” me fait réagir.
G.B nous narre ici le témoignage de Carine (authentique ou fiction ???) qui traverse une période difficile de sa vie et qui se retrouve en vacances à l’île Maurice. Elle y rencontre quelqu’un et passe la nuit avec lui. Une histoire apparemment banale et pourtant. Le lendemain, le bel inconnu part sans dire au revoir et lui laisse un billet de 50 euros. Et l’auteur de conclure : "Carine en a beaucoup rigolé. Après tout, elle a eu droit à une nuit dans les bras d’un homme expérimenté et de quoi dépenser plus dans les boutiques mauriciennes".
C’est choquant en effet, car il est traité d’une manière tout à fait anodine un sujet très délicat qui est la prostitution. D’une manière tout à fait subtile, on nous fait passer le message que la prostitution ponctuelle et bien c’est sympa.
Mais c’est un sujet particulier dans cette zone sud-ouest de l’océan Indien. Il y a ici une forme de prostitution particulière : la prostitution ponctuelle notamment pour des publics de la zone. La misère aidant, certaines femmes viennent à La Réunion pour un moment “pour se remplir les poches” et repartent au pays ensuite. Et c’est à cela que fait référence d’une manière subtile, voulue ou non voulue cet article.
À cela se rajoute le fait que votre magasine est un hebdomadaire destiné au grand public, accessible donc à tous et notamment aux plus jeunes.
Ce type d’article fait véhiculer l’idée que c’est “fun” de se prostituer pendant les vacances, on s’éclate, cela fait une bonne expérience et en plus, cela fait un petit extra financier, transmettant ainsi l’idée du pourquoi pas. Oui, pourquoi pas faire une fois une expérience enrichissante ?
N’a-t-on pas cet exemple de certaines jeunes filles au Japon qui par effet de mode se livrent a ce type de petit jeu ?
La prostitution est un sujet grave. Il ne convient pas de le banaliser et encore moins de le promouvoir sous quelle que forme que ce soit. Il n’est pas non plus souhaitable que ce respectable média puisse éditer ce type d’arguments aussi impunément.
Thomas
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