
Turbulence à la Mairie de Saint-André
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1er avril 2005
(page 10)
Oui au découpage communal de Saint-Louis
Priorité Socialiste Réunion salue l’initiative de l’association “Faisons de La Rivière une commune”, qui consiste à recueillir un tiers des électeurs riviérois afin de pouvoir soumettre le projet de découpage communal aux services de l’État.
Nous pensons que cette fois le référendum tant souhaité par la population et les élus de droite comme de gauche sera bien organisé par le maire en place et qu’il aura bien lieu en septembre 2005.
PSR rappelle que dans son projet “cap 2025 donn’ créol responsabilité”, le découpage cantonal et communal représente un axe important du développement harmonieux de notre département. En effet, il sera vraiment difficile d’envisager qu’en 2025 nous aurons toujours 24 communes pour 1 million d’habitants...
Le chantier qui consiste à réorganiser administrativement notre département, nécessite de la détermination, et une grande solidarité de l’ensemble des Réunionnais. Aussi, nous encourageons toutes les initiatives allant dans le sens d’une plus grande proximité de l’élu, des services, et du citoyen, ceci afin de promouvoir un aménagement équilibré et durable de notre territoire.
Éric Delorme, secrétaire général de P.S.R.
Un piètre défenseur de la langue française
La lettre écrite par M. Christian Vittori au gouvernement et aux autorités de l’île pour s’opposer au projet “Retour des restes du poète Lacaussade” est intéressante pour deux raisons.
Tout d’abord, elle apporte des éclaircissements sur les raisons de la fondation de son académie des arts et lettres. Il s’agit d’une machine de guerre pour lutter contre le respect du créole à l’école et contre une graphie créole.
Comme M. l’académicien ne maîtrise pas la langue française, il se dit que si une graphie créole est imposée, il est foutu, il ne pourrait même pas écrire en créole sans faute ; voilà pourquoi il se montre aussi sectaire.
Ensuite, quelle image donne-t-il de son académie en envoyant à un ministre de la République, celui de la Culture et de la Francophonie, un courrier criblé de fautes ?
Les fautes de grammaire d’un académicien
Dans sa courte lettre, il totalise pas moins de quinze fautes (neuf d’accord, de majuscule mal placée, de mauvaise ponctuation, six de construction). C’est vraiment inadmissible de la part d’un académicien, soi-disant défenseur de la langue française.
À la deuxième ligne, il écrit : "des initiatives ont été faites", mais il n’a pas mis le “s” à "faites". Il ignore également que "voir" s’écrit avec un “e” (voire) quand il signifie “même”. Dans l’expression "à tout prix", “prix” s’écrit avec un “x” et non un “s”.
À la dernière ligne de la première page, la césure est mauvaise (la virgule est inutile après "destinées") et après un point virgule, il met par deux fois, une majuscule.
Dans l’avant dernier paragraphe de sa lettre, l’avis de ses membres, il oublie le “s” à membres.
À l’avant-dernière ligne, il se paie le luxe d’écrire "agréer" sans “r” dans : "je vous prie d’agréer".
De telles fautes ne sont pas très graves pour l’homme de la rue, pour vous et moi, mais le sont pour un académicien.
Les fautes de construction d’un académicien
M. l’académicien a, de plus, de très grosses difficultés pour construire ses phrases. Il commence sa lettre par un vrai charabia. "Suite au désir d’admirateurs passionnés du grand poète Auguste Lacaussade et sa première épouse (n’ayant jamais connu La Réunion) ceux-ci souhaitent rapatrier leurs cendres". Nous sommes désolés, ce n’est pas une phrase française.
La phrase "D’autres priorités et d’autres hommages de Femmes et d’Hommes réunionnais illustres, de Sarda Garriga à Jacques Lougnon" n’est pas plus heureuse. (Soulignons que Sarda Garriga n’est pas un Réunionnais).
Que signifie "c’est le vivant qui faut exalter" ? Non M. l’académicien, il faut écrire "c’est le vivant qu’il faut exalter".
Il est tellement opposé au projet qu’il ose faire croire qu’on veut ramener tout le cimetière Montparnasse à La Réunion. Lisez vous-même : "Vouloir à tout prix transférer ses cendres, nous obligerait par ce fait à ramener aussi le cimetière de Montparnasse avec les restes de son épouse mais aussi de sa fille". Pour traduire la réalité, il aurait dû écrire "du cimetière". Voilà où mène le sectarisme ! À l’exagération et au mensonge.
Une culture limitée
M. l’académicien Vittori étale son ignorance de la littérature française, quand il massacre le nom du poète Arthur Rimbaud. Il a bien fait de dire que Lacaussade n’est pas Rimbaud, ainsi tout le monde a la preuve qu’il n’a aucune connaissance sur ce dernier auteur et qu’il parle pour ne rien dire.
En fait, sa culture semble se limiter aux titres des ouvrages qu’il vend. Comme ces derniers mois, un livre a été édité sur le Père Raimbault, le curé de la Montagne, il a cru que le nom du poète Rimbaud s’écrivait de la même manière. Voilà le niveau du président d’une académie qui défend la culture française. C’est lamentable.
Disons que ceux qui le soutiennent dans son œuvre ont le président qu’ils méritent. Mais la culture française, elle, n’a rien à gagner de tels individus. Cet académicien ose parler "du fléau de l’inculture dénoncé au XXème siècle par Raphaël Barquissau". Au lieu d’enlever la paille dans l’œil de son voisin, il devrait plutôt s’occuper de la poutre qui est dans le sien.
L’année dernière, en mai 2004, M. Vittori avait écrit une lettre contre ce projet et avait débité quelques mensonges. Le doyen de la Faculté des Lettres lui avait conseillé de se mettre sérieusement à l’étude. Il n’a pas cru bon de suivre ce sage conseil et voilà le résultat d’un académicien désobéissant.
M. l’académicien, si vous avez honte de reprendre le chemin de l’école primaire, mettez l’orgueil de côté, avouez votre ignorance aux membres de votre académie.
Avec un défenseur de cet acabit, la langue française risque de se retrouver très rapidement en mauvaise posture.
Un enseignant réunionnais
“Semaine contre le racisme”
Après la Semaine nationale contre le racisme, il y a ceux qui vantent les mérites de la République, de vouloir nous sortir du cloisonnement raciste dans lequel notre société s’est enfermée... Mais également ceux qui s’indignent de voir les chantres de la dénonciation des discriminations favoriser impunément cette tendance qui comporte pourtant des risques majeurs pour la cohésion culturelle et sociale dans notre île en réduisant certains ressortissants de la zone à leur appartenance.
Les manifestations et les interventions organisées, ou tenues ici et là durant cette semaine, vont-elles amener les employeurs et les bailleurs immobiliers à oublier les signes ethniques et les origines et à accepter les autres dans leur différence ? Seraient-elles une occasion d’inviter à s’attaquer, comme c’est normalement la vocation de l’action politique, aux racines des problèmes en arrêtant de présenter d’autres comme des boucs émissaires d’une part, et d’autre part, en arrêtant de croire qu’il suffit de remplacer les “feuilles de tôles” en aides sociales ou en emplois précaires pour changer la vie des gens ? Vous avez dit “Semaine contre le racisme” ?
Dans ce cas, peut-on espérer que cette invitation à plus de la rigueur sur le front des discriminations et celui de la xénophobie serait acceptée.
Il n’est pas interdit de rêver. N’est-ce pas ?
Une militante anti-raciste
La FSU contre le projet de Constitution européenne
Je vous envoie une dépêche de l’Agence France Presse (AFP) en date du 24 mars sur la Fédération syndicale unitaire (FSU) et le référendum du 29 mai prochain :
"La FSU a exprimé son "profond désaccord" et sa "condamnation" du projet de Constitution européenne dans un texte voté lors de son dernier conseil fédéral et rendu public jeudi devant la presse.
Dans ce texte (adopté par 83 voix contre 27), la FSU dénonce notamment
une "concurrence érigée en principe d’organisation de la société", une "conception libérale des services publics", un "dumping social et fiscal".
En matière d’éducation, elle dénonce une "conception soumise à la logique économique de la compétitivité, dominée par l’utilitarisme et l’individualisme" et elle s’inquiète "de ce que le ministre français de l’Éducation nationale s’appuie sur ces orientations pour légitimer ses propres projets".
"Le projet de constitution consacre des orientations qui vont à l’encontre d’une Europe de la justice, des droits, du plein emploi, du progrès social, d’une Europe démocratique. C’est pourquoi la FSU affirme son profond désaccord et condamne ce projet", conclut le texte de la première organisation syndicale de l’enseignement.
La FSU n’a pas donné pour l’instant de consignes de vote. Un conseil fédéral à la mi-mai pourrait en décider. Jusqu’à présent, son syndicat de chercheurs et celui de l’enseignement agricole ont appelé à voter non. Le syndicat du primaire a formellement annoncé qu’il ne donnerait pas de consignes. La plupart des autres consultent leurs adhérents".
Une internaute, militante de la FSU
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